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Les amendements de Jean-Marie Le Guen pour ce dossier

276 interventions trouvées.

Nous croyons que la sécurité sociale doit englober les classes moyennes. Depuis cinq ans, nous attirons votre attention sur cette crise financière et la dégradation continuelle de la situation. Mais aujourd'hui, elle se double d'une crise sanitaire. La désertification médicale ne résulte pas seulement de la pénurie de professionnels de santé q...

Je ne pousse pas ! Ce qui pousse, c'est la crise sanitaire, que certains d'entre nous attendaient dans cinq ans, mais qui se profile de plus en plus rapidement. Non seulement les jeunes refusent de s'inscrire dans le modèle que vous leur proposez, mais les plus âgés sont victimes de burn-out. Vous en connaissez tous, de ces généralistes qui en ...

En tout cas, c'est la situation que me décrivent les collègues du groupe socialiste qui s'efforcent de conserver une offre de premier recours dans les territoires ruraux ou dans les banlieues. Après la désertification, le deuxième sujet soulevé dans vos campagnes électorales, c'est celui des dépassements d'honoraires. Et si l'on ne vous en par...

et qui incite les fonds de pension à se précipiter en France pour racheter les cliniques. Le fond Blackstone a racheté quatre-vingts cliniques privées en France, parce qu'elles réalisent des profits extraordinaires. Voilà le résultat de la politique que vous avez mise en oeuvre ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, c...

Voilà la réalité à laquelle nous sommes confrontés. Si cela vous plaît, dites-le ! Si vous trouvez normal que la Générale de Santé et Blackstone interviennent et que les financiers internationaux classent les cliniques privées françaises parmi les investissements les plus profitables, dites-le ! Si vous trouvez cela rassurant pour l'avenir de n...

C'est cela ! Lisez les journaux alors ! Et les jeunes internes ? Vous les avez choisis comme boucs émissaires de votre politique. Mais devant l'urgence sanitaire, Mme la ministre de la santé, de la jeunesse et des sports qui la perçoit peut-être, contrairement à vous, chers collègues de la majorité a décidé d'installer de force des jeunes...

Que demandent-ils ? Non pas plus d'argent même s'ils sont bien sûr, comme chacun d'entre nous, attentifs à leur situation sociale ni je ne sais quel monopole, mais seulement la possibilité de dispenser à leurs patients une qualité de soins en rapport avec la formation qu'ils ont reçue.

Afin de ne pas être trop long, je ne reprendrai pas les éléments de ma démonstration précédente

Toujours est-il que les jeunes internes savent que les modèles actuels ne répondent pas à la qualité de soins dont les Français ont besoin. Et cette question ne relève pas de la seule assurance maladie : elle est régalienne. Nous l'affirmons clairement : l'État doit s'en saisir d'urgence. On a organisé un Grenelle de l'environnement : la méthod...

Il faut un véritable bouleversement de l'organisation de notre système de soins, et c'est au pouvoir politique d'en assumer la responsabilité. Si par malheur, mes chers collègues, vous ne votez pas cette exception d'irrecevabilité, (Rires sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire)

Nous lui dirons que la situation de nos comptes sociaux est désormais présentée à la représentation nationale et de façon malheureusement chronique avec déloyauté ; qu'il n'est pas normal de traiter les problèmes de trésorerie de la sécurité sociale afin d'y cacher les déficits structurels ; que l'accès aux soins est mis en cause y compri...

Ils ne veulent pas être relégués dans une négociation conventionnelle qui ne les concerne pas forcément de manière directe. Pour terminer d'un mot (« Ah ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire), je pense que, non seulement dans les jours mais dans les mois qui viennent

Cela ne durera peut-être pas aussi longtemps, monsieur Leonetti, mais la question de la santé sera peut-être la plus importante du quinquennat.

Vous n'avez rien fait pendant cinq ans, et vous abordez aujourd'hui la question de la plus mauvaise des manières. (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.)

Je vous en remercie, monsieur le président, et je vous promets que mon intervention sera courte. Je n'aborderai pas les questions personnelles, parce que si quelqu'un, ici, n'est plus ministre de la santé, c'est bien vous, monsieur Bertrand ! Sans doute n'avez-vous pas démontré que la continuité n'était plus suffisamment montrable au point qu'...

Monsieur le président, je vous remercie de m'avoir donné la parole. Mais nous avions déjà voté l'exception d'irrecevabilité quand le ministre a pris la parole. J'ai donc demandé à intervenir dans ce cadre.