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2001 interventions trouvées.

Je ne vais pas engager une polémique avec le président de séance, monsieur Copé. Ce n'est pas dans notre tradition. Le code du travail n'a rien de banal ou de marginal. Sa modification n'est pas une formalité. Le Gouvernement et la majorité avaient pensé que la ratification de cette ordonnance ne serait qu'une formalité. Mais le travail des dé...

Monsieur le Premier ministre, entre les propositions des socialistes et les annonces d'application lointaine et aléatoire du Président de la République jeudi dernier, il y a tout ce qui nous sépare pour améliorer le pouvoir d'achat des Français.

Avec la majoration de la prime pour l'emploi, le chèque transport obligatoire ou la baisse de la TVA sur les produits de première nécessité, nous avons proposé une répartition juste, simple et financée. Elle concernerait tous les Français et ses effets sur les revenus seraient immédiats et durables.

En revanche, avec votre nouveau montage autour des heures supplémentaires, ce sera le parcours du combattant pour espérer gagner un peu plus ! Il faudra attendre d'hypothétiques négociations salariales, s'en remettre au bon vouloir des entreprises pour racheter ou non des RTT, ou bien abandonner ses droits au repos dominical sujet sur lequel ...

De l'aveu même du patronat, seule une petite minorité de salariés s'y retrouvera.

Oubliés, tous les autres : les salariés des petites entreprises, les travailleurs à temps partiel, les agents publics, les chômeurs, les retraités ! Eux, c'est sûr, n'auront rien ! (« C'est faux ! » sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.) Non, monsieur le Premier ministre, ce n'est pas en déshabillant les 35 heures que...

Le candidat du pouvoir d'achat est devenu le président de l'austérité. Pour en sortir, acceptez donc d'en débattre avec nous ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et sur plusieurs bancs du groupe de la Gauche démocrate et républicaine.)

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, chers collègues, puisque le chef de l'État doit intervenir ce soir sur la crise du pouvoir d'achat, c'est, au nom des parlementaires socialistes, radicaux et citoyens, le Président de la République lui-même que j'interpelle à travers vous, monsieur Chatel, et à travers les députés de la majo...

Que reste-t-il de votre printemps présidentiel ? Que reste-t-il de vos hymnes au travail, au mérite, à l'effort ?

Sept mois ont passé et la France a retrouvé sa tête des mauvais jours.

Le renouveau s'est enfui dans la stagnation économique et les réformes s'enlisent dans les conflits et la confusion. « Il n'y aura pas d'austérité », nous avez-vous juré. Mais l'austérité, elle est déjà là, elle s'est déjà installée au domicile des Français. Elle assèche les tuyaux des pompes à essence ; elle vide les caddies des supermarchés ...

Un quart des salariés n'ont plus rien pour boucler la dernière semaine du mois. Des centaines de milliers de personnes qui travaillent, qui perçoivent un salaire, n'ont plus assez pour se loger. L'austérité c'est aussi, hélas, votre enfant ! C'est vous, en effet, qui avez refusé de réunir un Grenelle salarial avec les partenaires sociaux au pr...

C'est vous qui avez refusé d'augmenter le SMIC et la prime pour l'emploi au motif qu'ils écrasent la pyramide salariale, moyennant quoi, monsieur Méhaignerie, vous le savez très bien, personne n'a rien eu ! (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire et du groupe Nouveau Centre.)

C'est vous qui avez décrété une nouvelle taxe sur les malades avec les franchises médicales. Cette réforme nous a d'ailleurs conduits à saisir le Conseil constitutionnel dont nous verrons bien quelle sera la décision ; reste, en tout cas, que les Français réprouvent votre initiative. Enfin, c'est votre Gouvernement qui a désindexé de l'inflatio...

et les aides au logement. C'est ce qu'on pourrait appeler une « politique low cost », une politique au rabais.

Ah oui ! je sais, le Premier ministre a dit : « On ne peut distribuer que les richesses que l'on produit.»

Certes, la belle affaire, mesdames et messieurs de la majorité ! Sauf que votre premier acte de gouvernement a été de distribuer 15 milliards d'euros aux rentiers et à l'économie dormante. (Vifs applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche et du groupe de la Gauche démocrate et républicaine. Exclamati...

Mensonges ? Allez donc le dire à vos électeurs ! (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)

Où est l'équité ? Où est l'exemplarité ? Où sont passées les valeurs du travail, du mérite que vous prétendiez réhabiliter ? Votre discours de l'effort ah, le discours de l'effort ! a été supporté intégralement par la France qui se lève tôt, qui travaille dur et qui gagne peu !

Tout le haut de la pyramide sociale s'en est dispensé. Les gens fortunés, désormais, s'abritent sous le bouclier fiscal pour ne plus payer d'impôts car certains Français riches ne paient plus d'impôts ! (Protestations sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)