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2001 interventions trouvées.

Je souhaiterais m'adresser solennellement à mes collègues. J'ai écouté attentivement les propos de M. Karoutchi. J'ai également lu le texte de la dépêche qui m'avait été rapportée. Vous venez, monsieur le secrétaire d'État, de confirmer les propos que vous avez tenus à la presse. Il est clair que vous préparez actuellement les esprits à un pas...

En effet, outre votre déclaration, la dépêche indique que vous avez, à la disposition de votre imagination, la procédure du vote bloqué, du 49-3 ou même du 44-3 !

C'est dans le commentaire de vos propos, dont vous ne pouvez pas empêcher le libre cours de s'exercer. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Du reste, n'avez-vous pas vous-même reconnu que votre imagination était grande ?

Je ne fais aucun procès d'intention puisque nous avons déjà connu une situation semblable au moment du CPE. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Vous venez à mots couverts de nous prévenir que le Gouvernement envisageait l'utilisation du 49-3 et vous êtes, je le répète, en train d'y préparer l'opinion, ce qui est d'autant plus inacceptable à nos yeux que le projet de loi implique des choix engageant l'avenir de l'audiovisuel, le pluralisme, la liberté de la presse et la démocratie. Mad...

Monsieur le président, M. Bloche a été mis en cause. Je pense que vous pourriez lui donner la parole. Cela étant, je voudrais moi aussi répondre au président Copé. Je voudrais défendre ce qu'a dit Patrick Bloche, dont je n'avais pas lu les déclarations qu'il a faites à un journaliste, lequel les a ensuite publiées sous forme d'interview sur le...

Mesdames et messieurs les députés de la majorité, vous vous trompez totalement. Vous êtes en train de vous livrer à une espèce de juridisme. Vous imaginez que notre objectif, c'est une question de jours : il s'agirait d'empêcher l'application d'une loi à telle date.

Là n'est pas la question. Vous sous-estimez ce qui est en train de se passer dans l'opinion. Notre objectif, à travers le débat parlementaire, et je vous le dis ce soir, c'est d'enrichir le débat dans l'opinion,

de faire partager nos inquiétudes quant à ce que vous êtes en train d'imposer ici à la représentation nationale. Je comprends bien que vous soyez pressés. Je comprends bien, monsieur Copé, que vous vouliez aller vite : car si les socialistes réussissent, si l'opposition de gauche réussit à faire durer les choses, peut-être les Français vont-i...

Monsieur le président, je ne sais pas ce que M. Copé a cherché à faire tout à l'heure. Si c'était un débat de fond, j'ai essayé de lui répondre. Mais si c'est une provocation, alors il faut clarifier ce point. Je demande une suspension de séance d'un quart d'heure pour réunir mon groupe.

Je tiens à protester vivement, monsieur le président. À plusieurs reprises, M. Bloche a demandé la parole pour un rappel au règlement. Vous avez laissé entendre que vous la lui accorderiez après les inscrits sur l'article. À tout le moins, votre devoir est de la lui accorder une fois ! Quant au Gouvernement, devons-nous comprendre qu'il ne rép...

Le débat ne doit pas être le seul fait de l'opposition, mais il est vrai que la majorité a choisi de se taire, les provocations de M. Copé mises à part ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Aurait-elle honte de ce projet de loi ? En tout état de cause, en démocratie parlementaire mais y sommes-nous encore ? , la moindre des choses est que le Gouvernement respecte les députés et leur réponde ! J'attends votre réponse, madame la ministre. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Nous refusons que l'on continue à nous mépriser de la sorte. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous n'avons cessé de défendre des arguments de fond, ayant trait au pluralisme et à la démocratie, et l'on nous accuse de faire de l'obstruction !

Vous en porterez la responsabilité. Il sera écrit au Journal officiel que le Gouvernement et la majorité ont refusé de débattre du pluralisme ! L'affaire est trop grave, monsieur le président : je demande une demi-heure de suspension de séance.