2001 interventions trouvées.
moins vous supportez les contre-pouvoirs. Un à un, vous tentez de les briser. Hier, c'était la mise en cause du travail de la presse, qualifiée par certains d'entre vous, et non des moindres, de « presse fasciste », qui a créé le malaise.
À présent, c'est votre silence assourdissant qui indigne, lorsque aucun d'entre vous n'ose s'inquiéter de circulaires discriminatoires en provenance du cabinet d'un ministre condamné récemment pour ses propos racistes. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Aujourd'hui, oui, la parole est confisquée à des parlementaires (Prot...
Les Français doivent comprendre que, si nous ne sommes pas parvenus, aujourd'hui, 15 septembre, à faire entendre leurs revendications, leur exaspération, leur colère, tout simplement, cela ne doit pas les conduire à la résignation ou à l'abattement, parce que le combat continue, la bataille n'est pas finie. Chaque jour, ici et par-delà ces murs...
avec eux, je le dis au nom de tous mes collègues du groupe socialiste, radical et citoyen, avec mes amis de la gauche démocratique et républicaine, et tous les républicains, nous continuons à nous mobiliser et à nous battre pour ouvrir d'autres voies, celles du renouveau et de l'alternance. Ensemble c'est notre mission, notre engagement , n...
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Ce rappel au règlement s'inscrit dans le cadre de l'organisation de nos travaux. Vous étiez vous-même présent, monsieur le président, lorsque j'ai informé la conférence des présidents de ce que de nombreux collègues de mon groupe ont manifesté leur intention d'utiliser la possibilité que leur offre l'article 49, alinéa 13, de notre règlement de...
Monsieur le président, vous ne répondez pas à ma question. Mon rappel au règlement porte bien sur l'organisation de nos travaux. Vous répondez évasivement, alors que vous savez fort bien que la possibilité a été actée par la conférence des présidents, à la demande du Gouvernement, d'ouvrir une séance demain matin, à neuf heures trente. Si vous ...
Au maximum, nous arrêtons vers une heure trente, pour reprendre le lendemain. Je vous demande, monsieur le président, de dire clairement comment vous entendez organiser nos travaux pour respecter la dignité de notre assemblée, c'est-à-dire aussi de tous ceux qui sont ici et qui représentent les Français. (Applaudissements sur les bancs du group...
Monsieur le président, je demande une suspension de séance de cinq minutes, pour rencontrer le président de l'Assemblée nationale. Je souhaite m'entretenir avec lui parce que votre réponse n'est pas acceptable. Vous nous dites : « Je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne sais pas. » Mais l'organisation des travaux, les horaires de travail, c'est q...
Madame la présidente, messieurs les ministres, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, depuis plusieurs jours, nous débattons du projet de loi portant nouvelle réforme sur les retraites. Comme vous, nous avons dû nous rendre à cette évidence : la réforme Fillon de 2003, qui avait été présentée comme la grande réforme permettant de sauve...
Ils peinent à se mobiliser. (Exclamations et rires sur les mêmes bancs.) Nous en avons encore eu la démonstration hier soir. Alors que le Gouvernement et M. Accoyer voulaient que la séance se poursuive jusqu'à quatre ou cinq heures du matin, afin que le débat sur les retraites passent inaperçu des Français, ce sont les députés de la majorité qu...
pour ne pas dire mensongères. Lorsque, aujourd'hui, M. Sarkozy affirme sans rire que le relèvement de l'âge de départ en retraite de soixante à soixante-deux ans « protégerait les petites retraites », de qui se moque-t-il ? Les petites retraites sont versées aux personnes qui ont eu de faibles revenus d'activité. Le passage à soixante-deux an...
À cet égard, nous avons entendu tout à l'heure ce qui a été dit par Germinal Peiro. Mais de qui se moque-t-on ? Une direction de votre ministère, monsieur le ministre du travail, la DARES, indique que les trente-cinq heures ont créé 350 000 emplois supplémentaires entre 1998 et 2002. Et là, on voit bien qu'une politique de l'emploi contribue p...
C'est cela, la vérité, et non la proclamation dogmatique et ridicule du Président de la République. Notre système de retraite, je l'ai dit, doit être réformé. Mais votre projet ne répond ni aux exigences financières de la période, ni aux attentes sociales. Il fallait rassurer les jeunes générations sur leur avenir, en finir avec l'effondrement...
Oh, mais j'ai du temps devant moi : vous allez écouter mes propositions, même si cela vous dérange peut-être. Vous allez en entendre, des propositions !
Oui, nous le pensons, une réforme s'impose, et cela pour trois raisons.
La première concerne le déficit des régimes de retraite. Il faudra trouver plusieurs dizaines de milliards chaque année. Et là, quel réquisitoire ! Contre qui ? Contre votre politique. Faut-il rappeler ce que François Fillon déclarait en 2003, à cette tribune : « La réforme que je vous soumets permettra de couvrir l'intégralité des déficits de ...
Êtes-vous sourds à ces critiques ?
Pas nous, en tout cas, parce que ces réformes ont provoqué au moins jusqu'à 20 % de baisse du niveau des retraites. Malheureusement, nous assistons à un retour de la pauvreté chez les retraités. Parmi les femmes en particulier, aucune réforme ne saurait passer à côté de cette exigence de progrès social. Combien d'entre vous ont pu constater dan...
quand l'effort que vous imposez au pays porte à plus de 90 %, presque 95 %, sur les seules épaules des salariés ?