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Ce n'est pas en relevant d'un petit point la dernière tranche de l'impôt sur le revenu que vous convaincrez, car les chiffres sont têtus. Vous évaluez à 45 milliards les besoins de financement en 2020 4 milliards seulement proviennent des ressources nouvelles, 2 petits milliards des revenus du capital. Il est donc faux de dire, comme vous le ...
C'est la réalité. Comment osez-vous parler de justice quand, parmi les salariés, ce sont les plus modestes sur qui portera tout l'effort, quand les inégalités s'accroissent. Chaque année, 300 000 personnes partent à la retraite à soixante ans, en ayant déjà cotisé jusqu'à deux années de plus que ce qui était nécessaire, sans que cela leur appo...
Le deuxième tour de passe-passe est en fait un véritable hold-up, un racket sur les générations futures. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Vous aurez fait main basse, si votre projet est voté, sur les 34 millions de réserves des retraites qui étaient prévus pour faire face aux pics générationnels et qui concernent les plus jeunes de ...
Oui, en 2019, alors que le défi démographique ira s'aggravant, c'est le trou noir, le saut dans l'inconnu. Mais alors, il n'y aura plus de fonds de réserve, plus de ressources disponibles, et le COR lui-même indique très explicitement que votre mesure d'âge ne parviendra pas à résoudre plus de la moitié du problème.
Votre réforme est donc fondée sur un mensonge. Vous demandez aux Français de se sacrifier aujourd'hui pour assurer des lendemains plus calmes. La vérité est qu'ils doivent se sacrifier aujourd'hui, non pas pour la pérennité de nos retraites, mais pour celles des petits avantages, parfois même gros, consentis à vos amis. Tant d'imprévoyance ne ...
Ce débat a eu le mérite, à ce stade, de clarifier plusieurs points. Le premier point, c'est que deux projets sont proposés aux Français. Et ils se font face.
Je suis désolé, monsieur le ministre, mais c'est François Fillon, votre Premier ministre, qui l'a lui-même dit. Je dirais qu'il a eu l'honnêteté il était d'ailleurs à cette place , même s'il a mis le temps à le faire, en répondant à une de mes questions, la semaine dernière, de reconnaître qu'il y avait bien un débat projet contre projet. C...
Pus que de justice ou d'efficacité, votre message s'adresse aux agences de notation et au MEDEF, qui se félicite et qui, à chaque fois que vous faites un tout petit effort pour corriger l'injustice, vous en fait le reproche. Et Mme Lagarde, lorsqu'elle s'adresse à ses collègues européens, ne se gêne pas pour dire qu'il s'agit d'une réforme très...
Pourtant, comparons ce qui est comparable. Vous nous dites que chez nos principaux voisins, l'âge de départ à la retraite est déjà de soixante-cinq ans.
Chez nous, soixante-cinq ans est l'âge de départ sans décote.
C'est tellement vrai que si l'on se penche non plus sur les âges légaux de départ à la retraite, mais sur l'âge effectif, c'est-à-dire celui auquel les salariés quittent le marché du travail, la proximité des situations en Europe est frappante : 61,6 ans en France et en Espagne contre soixante-deux ans en Allemagne. Nous sommes donc dans des si...
Je vous dis que l'on peut partir avec trente-cinq ans de cotisations.
Écoutez-moi ! Vous êtes les champions de la décote !
Vous êtes en train d'accentuer la décote. En Allemagne, on peut partir avec trente-cinq annuités de cotisations contre quarante et une chez nous. En Espagne, après quinze années de cotisations, on peut bénéficier d'une pension égale à 50 % du salaire de référence, et avec trente-cinq annuités de cotisations, on a droit à 100 % du salaire de ré...
Nos voisins, eux, se sont occupés de l'emploi avant de s'occuper des retraites. Vous, vous vous occupez des retraites pour fabriquer des chômeurs. Vous n'avez pas de politique de l'emploi digne de ce nom : ni en faveur des seniors, ni en faveur des jeunes ! (« Très juste ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Et ne rétorquez pas que le prob...
Les mesures prises aujourd'hui ne sont, en fait, pas commandées par des questions démographiques, contrairement à ce qui est affirmé, alors qu'elles étaient la base de la réforme de 2003. Elles sont donc soldées avec le passage de 150 à 166 trimestres de cotisations entre 1982 et 2020.
La réforme d'aujourd'hui, mes collègues l'ont brillamment démontré tout au long des débats, est, selon vous, liée à la crise.
Je note que M. Woerth a reconnu que la question démographique est, dans le fond, secondaire dans cette réforme. Les mesures prenant en compte les transformations démographiques ont déjà été inscrites dans la réforme de 2003. Tout avait été prévu j'ai cité tout à l'heure M. Fillon. Vous avez précisé que la crise, en creusant les déséquilibre...
Vous la faites payer aux plus modestes.