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Non, vous ne répondez jamais !
Je n'ai pas dit cela !
Je n'ai pas dit cela !
Je ne vais pas entamer un dialogue avec M. Besson.
On a bien compris, je le pense, la méthode : c'est l'amalgame ! (Rires et exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Je dis, pour ma part, qu'il y a des transgressions. Ce n'est pas la première fois, dans l'histoire, que cela se produit. Mais, si vous avez un peu de courage, reniez ce que vous avez écrit contre Nicolas Sarkozy avant l'élection présidentielle, considérez que c'était une erreur et que vous vous êtes trompé,
que vous vous êtes trompé sur Nicolas Sarkozy, dont vous avez dit qu'il s'exprimait « comme Le Pen » et qu'il récupérait ses voix ! C'est vous qui l'avez écrit ! Je vous ai cité deux fois et vous n'avez jamais répondu, parce que vous n'êtes pas en mesure de l'assumer, parce que vous avez renié ce que vous aviez écrit à l'époque.
Je le dis calmement, monsieur Besson. C'est une vérité, je n'y peux rien. Je n'attends pas de réponse parce que vous ne le reconnaîtrez certainement pas !
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Monsieur le président, je voudrais revenir à ce qui vient de se passer. Si les députés de l'opposition n'étaient pas là, il n'y aurait qu'une seule vérité, celle du ministre et du rapporteur, et aucun autre éclairage ne pourrait être apporté sur des questions extrêmement sensibles. La majorité a voulu piéger la gauche mais elle n'a pu y parveni...
Nous ne pratiquons pas la politique de la chaise vide ; nous sommes présents dans ce débat. La vérité, c'est que ce règlement que vous voulez nous imposer jusqu'à l'absurde va empêcher que ce texte soit débattu en détail jusqu'au bout. Le groupe SRC ne dispose plus que de cinquante minutes et il en va de même, je suppose, pour le groupe GDR.
Or il reste encore une cinquantaine d'articles en débat. Croyez-vous qu'il nous sera possible de consacrer le temps nécessaire aux points essentiels restant en discussion ? Non, car le dispositif du temps programmé, qui est en fait un temps guillotine, nous l'interdira ce soir. Le président de l'Assemblée nationale a refusé notre demande visan...
Je rappelle que le président a toute latitude pour proposer, dans l'intérêt du débat, une prolongation de la discussion et que la majorité a tout pouvoir de l'accepter, en notre absence. Je suis président de groupe depuis de nombreuses années
et jamais je n'ai assisté à une telle situation, que mon groupe ait été dans la majorité ou dans l'opposition. Nous sommes aujourd'hui confrontés à une crise du fonctionnement de notre assemblée. Cette conception de la présidence de l'Assemblée nationale, permettez-moi de le dire, c'est le voyage au bout de l'absurde, et rien d'autre !
Vous allez interrompre un débat alors que l'opposition n'a pas fait d'obstruction personne ne pourra sérieusement soutenir le contraire. Nous avons fait notre travail. C'est l'intérêt général qui est aujourd'hui atteint du fait de votre absurdité et de votre état d'esprit fermé à tout bon sens et je dirai, d'une certaine façon, à toute dignit...
Vous êtes en train d'entacher la réputation de l'Assemblée nationale. Je vous le dis, vous prenez une lourde responsabilité. Nous ne pouvons pas l'accepter. À près de vingt heures, il est encore temps qu'un sursaut s'opère afin de défendre l'Assemblée nationale. Tel est le rôle du Président de l'Assemblée nationale. Il doit cesser d'être le pr...
Je n'ai pas à quémander !
Je voudrais apporter une précision à M. Laffineur, monsieur le président. Nous ne devrions même pas avoir à demander du temps supplémentaire pour débattre alors que le couperet du temps programmé s'apprête à tomber. Le président, dans l'intérêt de l'Assemblée nationale, aurait dû de lui-même décider de l'allongement du temps de parole afin que...
J'appuie la demande de notre collègue Yves Cochet, président du groupe GDR. J'ai déjà eu l'occasion de défendre son point de vue, car j'estime qu'une telle modification serait utile à notre assemblée qui, depuis quelque temps, connaît des turbulences sérieuses, vous le savez tous. Une telle situation ne pouvant plus durer, nous attendons des c...
Monsieur le président, avant que ne reprenne l'examen du projet de loi relatif à l'immigration, à l'intégration et à la nationalité, je souhaiterais porter publiquement à la connaissance de l'Assemblée le conflit qui nous oppose à M. Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale. La non-application de l'article 49, alinéa 13, du règlemen...