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Interventions en hémicycle de Jean-Marc Ayrault


1784 interventions trouvées.

Nous voulons d'abord un plan massif d'investissement de l'État en lien avec les collectivités territoriales car, à côté des investissements privés qu'il convient d'encourager, il faut stimuler l'investissement des collectivités locales qui assurent 75 % des investissements publics dans notre pays. Contrairement aux idées reçues, ces investissem...

Nous sommes favorables à des aides aux entreprises, mais assorties de fortes contreparties. Monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs de la majorité, permettez-moi de vous poser la question : trouvez-vous normal que l'argent versé aux banques puisse encore servir à verser des dividendes, des parachutes dorés, des stock-options ou des ...

Pourquoi développons-nous ce volet que vous avez voulu diaboliser et caricaturer ? Parce que, contrairement à ce que vous dites, les mesures stimulant la consommation ont un impact immédiat et bénéficient à l'ensemble de la population. J'entends déjà vos réponses : 500 euros pour les plus modestes, la revalorisation du SMIC et des allocations l...

Ce n'est pas moi qui le dis, mais le Sénat, dans un rapport qu'il vient de réaliser avec le concours de l'Observatoire français des conjonctures économiques et qui montre que la part des produits importés est relativement faible dans la consommation : 14 %. Cette étude recommande aussi puissiez-vous vous inspirer des réflexions du Sénat ! d...

Vous êtes bien à court d'arguments : tous les pays européens et les Etats-Unis procèdent au même moment à une relance par l'investissement et par la consommation des ménages ce n'était pas le cas en 1981. Vous devriez y réfléchir : les uns et les autres, nous échangeons, exportons, importons, et cela ne peut que contribuer à la croissance et ...

pourquoi rejeter toute relance par la consommation, alors que des dizaines de millions d'Américains recevront mille dollars supplémentaires grâce au plan de Barack Obama ? S'il est bien facile d'applaudir M. Obama, il est préférable encore de soutenir sa politique et de la mettre en oeuvre en France lorsqu'elle est juste ! (Applaudissements s...

Oui, notre pays est en crise et doute de lui-même. Lors de son discours d'investiture le 16 mai 2007, le Président de la République affirmait avec raison que « les Français en ont assez des sacrifices qu'on leur impose sans aucun résultat ». Or, vingt mois plus tard, votre politique leur a imposé les franchises médicales, la taxe sur les mutuel...

Mesdames et messieurs de la majorité, nos concitoyens perdent patience, parce qu'ils voient bien que l'argent débloqué l'est toujours au profit exclusif de ceux, privilégiés, qui refusent le changement des règles du jeu.

Pour vous, tout est toujours trop grand et trop cher lorsqu'il s'agit de l'hôpital public, ou de l'école publique. C'est pourtant dans ces services publics qui défendent ce que nous avons de plus précieux l'éducation et la santé que vous conduisez les plans sociaux les plus massifs : 20 000 emplois d'un côté, 30 000 de l'autre ! Ce sont ces...

Lorsque l'échec scolaire frappe avec constance les quartiers populaires, ce ne sont pas les enseignants qu'il faut pointer du doigt, mais l'incurie financière avec laquelle ils doivent composer. Hélas, telle est la réalité quotidienne ! Il existe pourtant une façon simple de valoriser le travail : respecter le professionnalisme et la sincérité...

Elle s'exprimera massivement jeudi prochain. Elle touche tous les territoires, y compris l'outre-mer. Votre échec est là. Plutôt que de le reconnaître, vous préférez faire taire tous les contre-pouvoirs. Est-il un seul pays pluraliste qui entreprenne un tel retour en arrière avec la nomination des dirigeants de la télévision et de la radio pub...

Est-il un seul État de droit qui envisage de ramener l'instruction judiciaire dans l'orbite du pouvoir exécutif ? Est-il une autre démocratie où rééquilibrer les pouvoirs entre Gouvernement et Parlement se solde concrètement par une limitation du droit d'amendement de l'opposition ? En déplacement permanent, le Président, pourtant, n'écoute pl...

Chacun le constate, et vous aussi sans doute, monsieur le Premier ministre : une ambiance de cour prévaut de bas en haut de l'État. (« Oh ! Ça, c'était sous Mitterrand ! » sur les bancs du groupe UMP.) Un État où plaire, et même complaire, permet de tout espérer quand déplaire expose à toutes les humiliations. (Applaudissements sur les bancs du...

À propos du travail du dimanche, ce petit noyau qui entoure le chef de l'État a imposé une proposition de loi pour contourner les règles du dialogue social préalable, que vous aviez pourtant vous-même fait adopter, monsieur le Premier ministre. Les mêmes annoncent aujourd'hui qu'en dépit de leur rejet par la majorité des Français, ils feront ad...

La question est grave. Le Président veut faire croire qu'entre lui et les Français, il n'y a rien ni personne.

C'est cette méthode qui, à l'évidence, ne passe plus. Entre deux élections présidentielles, il y a pourtant place pour un débat public. La vie politique ne se limite tout de même pas à l'élection d'un chef ! Pour nous, la démocratie demeure : la démocratie parlementaire avec les représentants du peuple, la démocratie sociale avec les partenaire...

La question n'est pas simplement de juguler dans l'urgence une hémorragie financière ; il faut surtout interdire tout retour à la situation antérieure. Nous ne pouvons accepter que le système redémarre comme si rien ne s'était produit, comme si la crise n'avait jamais eu lieu. À cette nécessité, il est clair que vous restez sourds parce que ce...

Monsieur le Premier ministre, ce n'est pas l'orientation que vous avez choisi de prendre. C'est pourquoi je demande à l'Assemblée nationale, au nom du groupe socialiste, radical et citoyen, en application de l'article 49-2 de la Constitution, de bien vouloir censurer la politique de votre Gouvernement ! (Les députés du groupe SRC se lèvent et ...

Monsieur le président, je suis stupéfait par l'intervention que nous venons d'entendre, et qui n'a rien à voir avec ce que nous avons dit depuis le début de la séance. Au moment où nous abordons la discussion de l'article 13, j'aimerais vous exposer notre vision des choses. Cette question, en effet, est essentielle