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Interventions en hémicycle de Jean Leonetti


861 interventions trouvées.

Je suis satisfait que Manuel Valls l'assume. Elle est en rupture à trois niveaux : juridique, médical et culturel. Sur le plan juridique, cette proposition de loi ne doit pas s'inscrire dans le code de santé publique, mais dans le code pénal, car elle dépénalise l'homicide par compassion. Ne vous y trompez pas. Vous parliez d'hypocrisie. Or ce...

Aucun service de soins palliatifs de ce pays ne réclame d'ailleurs une évolution de la loi. Si cette proposition de loi était votée, cela signifierait que les malades qui désireraient mourir sortiraient des soins palliatifs et seraient transférés dans des services où on leur donnerait la mort, comme cela se produit en Belgique. (Protestations ...

Et ceux qui le faisaient à cette époque-là étaient les médecins qui abandonnaient le moins leurs malades. Je suis de l'avis de Goldwasser, élève de Schwartzenberg, qui considère qu'avec les techniques médicales, notre connaissance de l'humain et l'évolution de notre culture et de notre civilisation, l'euthanasie est aujourd'hui une démarche d'...

Ce qui est moderne, c'est d'accompagner les malades dans les services de soins palliatifs. Enfin, la proposition de loi que vous proposez est hors de la réalité médicale et humaine. Il faut bien distinguer deux situations particulières. Il y a celle de la phase toute terminale, pour laquelle chacun s'accorde à dire, je crois, que la loi actuel...

Nous sommes face à deux projets de société. L'un relève d'une « société des individus » qui ont pour devise : « c'est mon choix ». C'est une société du repli, qui refuse les règles générales et l'idéal (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR) et qui dit : « je choisis, dans la carte des valeurs, celle qui me convient ». C'est une soc...

La dignité est-elle une appréciation de soi ou une appréciation de la personne ? Pourquoi ces hommes et ces femmes, qui ont pu être torturés, connaître des situations atroces, n'ont-ils pas évoqué le suicide ? Cependant que nous, qui vivons dans une société d'opulence au sein d'un monde où nombre de pays luttent pour la survie , nous sommes ...

Lacordaire disait qu'entre le faible et le fort, le pauvre et le riche, et on pourrait ajouter entre le souffrant et le bien-portant, c'est la liberté qui asservit et la loi qui affranchit. Pour ma part, je ne choisirai pas une loi qui élimine les êtres fragiles, même à leur demande. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP. - Exclamations...

Je regrette que M. Ayrault n'attende pas qu'on lui apporte une réponse apaisée.

Je regrette également qu'un débat qui n'était pas dénué de qualité se termine ainsi par un geste théâtral et une polémique inutile. Le groupe UMP a souhaité qu'il y ait un vote solennel car ce type de débat engage les convictions et la responsabilité de chacun. Et, chacun le sait également, le groupe UMP a laissé une totale liberté de vote à c...

C'est pourquoi nous n'avons pas souhaité que le vote se fasse aujourd'hui, mais donner à chaque député la possibilité de s'exprimer en conscience. Par ailleurs, nous avons largement débattu en commission des affaires sociales, et tous les amendements et tous les articles ont été rejetés. De plus, aucun des amendements présentés j'en parlais ...

Madame la ministre, messieurs les ministres, madame la rapporteure, messieurs les rapporteurs, mes chers collègues, nous subissons une crise financière, économique et sociale majeure qui entraîne une importante baisse des recettes sociales. Dans ce projet de loi de financement de la sécurité sociale, vous avez évité deux écueils. Premièrement,...

Vous vous êtes engagée, madame la ministre, dans une voie courageuse et difficile, qui maintient le devoir de solidarité, conforme à l'esprit de la sécurité sociale. Le fait que nos dépenses soient presque maîtrisées est un formidable encouragement pour l'avenir, si nous considérons que nos difficultés actuelles résident dans une diminution de...

Il n'est probablement pas nécessaire d'augmenter massivement le prix des cigarettes, favorisant les achats transfrontaliers que nous avons vécus antérieurement. Faut-il s'interdire pour autant toutes propositions, même partielles, qui s'inscriraient dans une perspective d'avenir et qui anticiperaient les mesures structurelles décidées après la...

rien n'est plus douloureux qu'une prise en charge peu efficiente. En médecine, le plus est souvent l'ennemi du bien, tant il est vrai que tout ce qui est possible n'est pas obligatoirement souhaitable. Nous devons entrer dans une démarche de soins qui privilégie l'essentiel par rapport à l'accessoire, qui valorise la prise en charge globale p...

Enfin, je voudrais évoquer l'avenir du secteur médico-social : 76 % des Français se disent dans l'incapacité d'assumer le coût d'une maison de retraite. Nous devons là aussi évaluer avec précision le taux d'encadrement nécessaire pour obtenir la qualité du maintien des personnes les plus fragiles dans nos établissements.

Ces indicateurs doivent être objectifs et s'appliquer au public comme au privé. Nous devons, à cette occasion, réaffirmer la nécessité d'une prise en charge universelle, adaptée à la situation de chacun. C'est la raison pour laquelle le débat sur le « risque dépendance » est plus que jamais nécessaire. Enfin, au-delà du débat financier, qui n...