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Oui, nous pouvons, aujourd'hui, en France, mettre en place des dispositions protectrices pour tous qui soient les garantes d'un pacte social moderne. Monsieur le ministre, ce texte est protecteur. Il protège les enfants en leur garantissant le droit d'être accueillis dans de bonnes conditions, les jours de grève à l'école. Il protège les fami...
Je regrette vivement que la gauche n'ait pas souhaité nous suivre dans ce mouvement de modernité sociale. L'exemple le plus marquant en est l'expérience malheureuse et inacceptable de l'académie de Paris.
Faut-il rappeler que notre capitale concentre, plus que toute autre ville, plus que toute autre région urbaine dense, les problématiques familiales les plus diverses ?
Qu'il s'agisse de parents travaillant tous les deux, de familles monoparentales, de parents devant accomplir de longs trajets quotidiens pour se rendre sur leur lieu de travail, tout est plus compliqué à Paris. (Protestations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Les familles parisiennes doivent-elles, en plus,...
Le 15 mai dernier, 160 écoles sur 660 étaient fermées à Paris,
ce qui représente un quart des écoles. M. Delanoë, qui affûte ses ambitions nationales au lieu de s'intéresser aux dossiers majeurs de notre capitale,
a refusé pour des raisons idéologiques de mettre en place le service minimum d'accueil à Paris infligeant, en quelque sorte, une double peine aux Parisiens.
Et les élus parisiens de gauche, dont certains siègent dans notre hémicycle nous avons eu droit tout à l'heure au verbiage de Mme Mazetier (Protestations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche)
nous ont expliqué que la grève était par nature un rapport de force et que le service minimum d'accueil risquait de le remettre en cause. Quelle vision surannée des relations sociales ! À plusieurs reprises, nous sommes intervenus au Conseil de Paris pour demander au maire de Paris de revenir sur sa décision. Rien n'y a fait.
C'est un très bon exemple de votre incapacité, messieurs de l'opposition, à surmonter une idéologie du passé.
Je comprends que cela vous fasse mal d'entendre la vérité ! En fait, vous êtes totalement dépassés par les événements. Mais tenez-en compte et changez votre mode de fonctionnement : tout sera plus simple !
Le maire de Paris campe sur ses positions, prisonnier d'une idéologie en berne. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.) Chers collègues socialistes, lorsque le temps viendra pour vous de désigner un nouveau leader, vous n'aurez pas besoin d'instaurer un service minimum de l'idéologie et de la démago...
Je tiens d'ailleurs à ajouter que le présent projet de loi efface quelques inquiétudes légitimes exprimées par la représentation nationale en matière de responsabilité, vous l'avez très bien exprimé, monsieur le ministre. Vous prenez en charge les problèmes de responsabilité et vous laissez les maires libres de mettre en oeuvre le dispositif d'...
En tout état de cause, soyez assuré que la majorité prendra ses responsabilités. C'est très clair : nous, nous nous plaçons du côté des familles. (Applaudissements sur les bancs du groupe de l'Union pour un mouvement populaire.)
Ah bon ? À Paris ?
Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je dispose de cinq minutes pour démontrer à monsieur le rapporteur qu'il fait fausse route je le pense sincèrement. Dans cette proposition de loi, vous nous présentez un train de mesures et de dispositifs importants, lourds, très complexes. Je ne dis pas que vous découvrez la pr...
pour que les Français se logent mieux
Laissez-moi terminer ma phrase. Vous avez décidé de faire des propositions pour que les Français se logent mieux, plus facilement, qu'ils accèdent plus facilement à la propriété j'y reviendrai tout à l'heure et retrouvent un système sécurisé de location. À vous entendre monsieur Le Bouillonnec, et si j'ai bien compris les explications du p...
Monsieur Le Bouillonnec vous nous reprochez de n'avoir rien fait !
M. Le Bouillonnec l'a dit tout à l'heure : nous n'avons rien fait ! Alors que, vous l'avez compris, nous ne vous avons pas attendu pour prendre ce dossier à bras-le-corps, depuis longtemps. Quoi qu'en dise M. Ayrault, ce n'est pas du sectarisme, c'est de l'action et sur le long terme, que cela vous plaise ou non ! Car cette action, vous nous l...