Les amendements de Jean-François Copé pour ce dossier
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S'il y a eu des dérapages, il appartient aux services compétents de l'État de faire toute la lumière. Enfin, je ne compte pas faire l'objet, tout au long de la séance, de vos mises en causes récurrentes, et je considère n'avoir à répondre ni à vos interpellations désobligeantes ni à vos incessants diktats, qui contrastent singulièrement avec l...
J'ai fait part de mon émotion et je souhaiterais que vous ayez la même promptitude de réaction quand, dans des situations similaires, ce ne sont pas des journalistes qui sont concernés.
Eh bien, nous progressons, monsieur Mamère Et j'indique à l'Assemblée que, si je vous ai, tout à l'heure, donné du « cher confrère », c'est que vous êtes avocat comme moi.
Je constate simplement qu'il y a deux poids et deux mesures, ce qui, venant du groupe socialiste, ne nous étonne même plus. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
À ce stade du débat, permettez-moi de vous livrer quelques remarques personnelles et de vous dire à quel point l'angle d'attaque choisi par l'opposition sur la réforme de la télévision publique me navre. Avec de nombreux collègues, de droite comme de gauche, nous nous sommes beaucoup impliqués dans ce dossier.
Nous avons appréhendé le monde très particulier de la télévision avec sa diversité de métiers créateurs, producteurs, auteurs, diffuseurs, sans oublier les spectateurs en faisant preuve de la plus grande objectivité possible, sans préjugés et animés par un seul souci : permettre à la télévision française en général et à la télévision publiq...
Inutile de protester, chers collègues, vous savez très bien de quoi je parle ! Ensemble, nous avons essayé d'imaginer la télé de demain. Nous avons procédé à des centaines d'auditions et nous avons écouté les uns et les autres.
Remettons les choses en perspective. Nous proposons que France Télévisions devienne une entreprise unique. Qui peut s'opposer à cette idée de bon sens ? Je vous rappelle tout de même que France Télévisions est composée de quarante-neuf sociétés différentes, qui ne se parlent pas et n'opèrent aucune synergie qui irait dans le sens d'une modernis...
Il m'est arrivé de débattre avec vous, monsieur Bloche, y compris à la télévision. Or j'ai dû constater que, sur ces sujets, vous aviez moins de souffle que moi ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Merci, madame la présidente, de rééquilibrer le débat. Lorsque l'on a rendez-vous avec la modernité, on ne peut donc décemment prétendre qu'une entreprise unique pour la télévision publique est une mauvaise idée. Deuxième remarque : vous bataillez paradoxe invraisemblable contre la suppression de la publicité sur France Télévisions alors ...
Même vous, monsieur Bloche ! En 2000, vous déclariez, je vous cite : « Vous avez raison d'estimer que les missions de service public ne sont pas remplies et qu'elles le sont parfois, par défaut, par les chaînes du privé, et que, de ce fait, le service public a un problème d'identification. »
« Il est vrai aussi, ajoutiez-vous, que la publicité est trop présente sur les chaînes de télévision publique, ce qui nuit à la qualité des programmes. »
Soit, mais alors pourquoi expliquez-vous, depuis le début, que la suppression de la publicité serait l'horreur intégrale ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Vous êtes en complète contradiction, chers collègues. Je déplore, à nouveau, votre angle d'attaque, aussi brutal et paradoxal. Il semble que vous n'ayez toujours pas réussi, même depuis Reims,
Merci, madame la présidente. On ne va pas passer trois plombes là-dessus ! Troisième remarque : nous proposons
Laissez-moi poursuivre !Non contents d'utiliser 90 % du temps de parole, vous ne me laissez même pas terminer mes phrases !
Troisième remarque : nous proposons un projet de développement culturel comme il n'en a jamais existé.Nous sommes les seuls à avoir préconisé un projet aussi global et ambitieux pour la télévision publique française.
Sur ces sujets qui touchent à la création, à l'innovation et à la définition de vraies missions de service public, il y avait de quoi nous retrouver. Que vous ne vouliez pas voter telle ou telle disposition,
comme les conditions de nomination du président ou l'organisation du financement, ne me choque pas. Mais que vous soyez aussi hostiles à ce projet de loi parce que vous êtes incapables de proposer un projet alternatif sur la télévision publique ou sur tout autre sujet d'ailleurs est révélateur du malaise profond qui touche l'opposition fra...
Nous devrions, vis-à-vis du monde de la création, être capables d'assumer une réforme moderne pour une télévision publique dont le principal objectif est d'apporter aux téléspectateurs une autre vision que celle des télévisions privées.