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Les amendements de Jean-François Copé pour ce dossier

117 interventions trouvées.

Même Bruno Le Roux est accablé par vos grossièretés et vos insultes ! (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je vais tenter de terminer tranquillement ma phrase, ce qui vous permettra d'éructer à votre guise lorsque votre tour sera venu mais pas avant, car, si je ne me trompe, c'est moi qui ai la parole.

Les choses sont parfaitement claires. J'ai proposé cette rectification parce que nous connaissons les éléments du cahier des charges et que cela relève du domaine réglementaire, comme l'a fait observer fort justement la ministre. C'est du reste là tout l'intérêt du débat et de la coproduction législative, à laquelle j'aurais aimé que vous part...

J'étais à mille lieues d'imaginer que votre obsession de l'obstruction vous conduirait à hurler, pour ne pas dire à vociférer, sur tout et n'importe quoi

et à voir le scandale partout. Cela ne s'arrange pas ! Mais dans quel état serez-vous à la fin de ce débat ?

Je demande moi aussi une suspension de séance de dix minutes. En effet, le ton monte de façon totalement déplacée dans ce débat.

J'invite les uns et les autres à retrouver un peu d'apaisement au cours de cette brève mais utile suspension.

J'allais le faire, monsieur Mamère, avant que vous ne m'interrompiez. J'ai écouté votre propos, monsieur Braouezec, avec beaucoup d'attention, ainsi que ceux de vos collègues. Permettez-moi de vous dire l'esprit dans lequel j'aborde cette mesure. J'aurais moi-même rappelé, si vous ne l'aviez fait avec raison, qu'il ne s'agit pas là de la propo...

Pourtant, à l'annonce du Président de la République, je n'ai pas tardé à craindre que l'opposition utilise cette disposition pour se livrer à la caricature. Je n'ai pas été déçu ! D'emblée, l'opposition s'est demandée sur quoi elle pourrait taper le plus fort, et elle s'est jetée sur cette disposition

Nul besoin de reconnaître quoi que ce soit : au vu et au su de tout le monde, vous nous avez soûlés pendant des mois sur ce seul point du texte, avec une virulence d'autant plus acharnée que vous manquiez d'arguments par ailleurs.

Au fond, vous n'aviez aucune intention d'apporter la moindre proposition constructive pour la télévision. En concentrant toutes vos attaques sur ce point précis, vous masquiez tout le reste.

Venons-en au fond. Certes, le texte ne reprend pas notre proposition initiale, mais sortons un instant de la caricature pour examiner les faits : le projet de loi prévoit que le président de France Télévisions soit nommé en conseil des ministres, comme c'est le cas pour toutes les entreprises publiques.

Il prévoit en outre deux dispositions supplémentaires, précisément parce qu'il ne s'agit pas d'une entreprise comme les autres.

La première, que l'on passe par pertes et profits, consiste à requérir l'avis conforme du CSA j'ai bien dit l'avis conforme. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)

Permettez-moi d'achever mon explication, monsieur Bloche, et vous hurlerez ensuite autant que vous le souhaitez. En clair, si le CSA n'est pas favorable, la nomination ne peut avoir lieu. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

À peine ai-je fini ma phrase que vous hurlez déjà, critiquant la crédibilité du CSA. Comment, monsieur Bloche, pouvez-vous défendre la nomination du président de France Télévisions par le CSA si, dans le même temps, vous prétendez que celui-ci n'est pas crédible ? Quelque chose ne colle pas ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) Hél...

C'est extraordinaire : la même gauche qui hurle à l'autoritarisme à tous les étages refuse aujourd'hui non seulement l'avis conforme du CSA, mais aussi celui des parlementaires ! Voilà qui est problématique. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

L'opposition a d'abord refusé de voter la révision de la Constitution qui renforçait les pouvoirs du Parlement. Aujourd'hui, elle refuse l'avis conforme du CSA, dont elle regrette par ailleurs qu'il n'ait plus la responsabilité de cette nomination, tout en estimant qu'exiger son avis conforme c'est-à-dire la possibilité de bloquer la nominati...

Enfin, pour le même prix, elle refuse aussi que les parlementaires disposent de pouvoirs quant à la nomination des présidents de France Télévisions.

Dans ce domaine comme dans tous les autres, la gauche, incapable de proposer des schémas alternatifs, continue avec allégresse de caricaturer et de désinformer. Félicitons-nous que ce soit pour une fois sur une question de fond, et non pour faire de l'obstruction pure et simple : au moins avons-nous un peu progressé à cet égard ! (Protestations...

Je le répète, comme l'a fait Mme Albanel à plusieurs reprises : il s'agit là d'une réforme qui va enfin moderniser la télévision publique française.