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Monsieur le président, madame la ministre, chers collègues, voilà maintenant quatre ans que vous courrez désespérément derrière la crise avec des solutions qui, chaque fois, ne font qu'en aggraver les conséquences pour nos concitoyens : chômage, précarité, pauvreté, hausses des prix, des tarifs des mutuelles, des transports, des taxes. La situ...
Depuis, ils ont truqué les chiffres : ils ont radié 1,5 million de personnes ! Sitôt qu'on travaille une heure, on est radié !
Ce ne sont pas des charges, ce sont des cotisations !
Dès qu'on travaille une heure, on est radié !
Ce n'était pas une aube, c'était un crépuscule !
Ce n'est qu'un exemple.
C'est incroyable, ça !
Mais non, ce n'est pas du tout ça !
Pour quel résultat ?
Avec quel résultat pour le peuple allemand ?
C'est à nous qu'il faut répondre, monsieur le ministre, pas à d'autres.
C'est ce que vous voulez faire, non ?
Il ne s'agit pas de taxer les « personnes », mais les milliardaires !
Cela fait trente ans que nous le proposons !
C'est là qu'il faut rire, monsieur le ministre ?
C'est d'un haut niveau, monsieur le ministre !
Tout d'abord, je voudrais dire que la beauté et la noblesse du débat politique, vous en conviendrez certainement avec moi, monsieur le ministre, existent quand l'adversaire politique répond aux arguments sans les caricaturer. Ce n'est pas ce que vous venez de faire. C'est dommage.
En septembre 2008, à Toulon, Nicolas Sarkozy avait insisté sur la nécessité de « moraliser le capitalisme financier » et de mettre l'économie de marché « au service du développement, au service de la société, au service de tous ». Il s'attaquait alors, ou faisait semblant de s'attaquer, à une mission impossible. Car on ne peut moraliser un syst...
Le Président et sa majorité nous expliqueront que les données ont changé, que, depuis septembre 2008, nous avons connu successivement trois crises : une crise bancaire, une crise économique et une crise de la dette. Ce qu'ils omettent de dire, c'est que l'enchaînement de ces différentes crises ne doit rien au hasard et engage très directement l...
Notre pays n'est évidemment pas le seul à s'être engagé dans cette politique d'endettement suicidaire. Cette politique lui a été dictée par les traités européens et la Commission européenne. La ligne directrice de la stratégie de Lisbonne a été de sacrifier l'État dit Providence sur l'autel de la compétitivité. De cette concurrence effrénée au ...