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Interventions en hémicycle de Jean-Claude Sandrier


1242 interventions trouvées.

Monsieur le président, madame la ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, monsieur le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l'État, chers collègues, ce projet de loi de finances rectificative est l'occasion de débattre d'un sujet qui fait l'actualité depuis plusieurs mois : le fameux ...

Vous continuez dans les mêmes errements et ne vous attaquez à rien de ce qui a provoqué l'actuelle crise du système capitaliste.

Car il faut tout de même le rappeler : tout ce qui a creusé le déficit abyssal que connaît notre pays est dû à un système dans lequel nous a entraînés le calcul froid et égoïste d'une poignée de financiers et de grands patrons qui tiennent le monde. La chute de la croissance, l'explosion du chômage, le plan de relance pour sauver les meubles, ...

de payer toujours plus pour leur santé, de sacrifier la retraite à soixante ans et que vous vous en prenez désormais aux collectivités locales qui elles, contrairement à l'État, gèrent correctement les deniers publics sans faire de cadeaux aux plus riches, responsables de la crise d'un système aujourd'hui totalement dépassé et qui fait telleme...

Vous soutenez que dans onze ou quinze ans cet emprunt s'autofinancera. On sait malheureusement ce que vaut le plus souvent ce genre de prévision. Où en serons-nous dans onze ans si vous laissez perdurer cette concurrence prédatrice qui casse l'emploi et que l'on entretient à coups d'exonérations fiscales, de cotisations sociales, de subventions...

Avancer que vous allez relancer la croissance avec l'emprunt alors que vous allez casser dans le même temps l'investissement public relève d'une politique de Gribouille. Il faut surtout arrêter ce jeu de massacre d'une économie qui, pour le plus grand profit de quelques-uns, met en concurrence les hommes et les femmes dans chaque pays, entre l...

Les baisses d'impôts accordées ces dernières années, qui ont essentiellement profité aux ménages les plus aisés, n'ont pas eu seulement pour effet d'aggraver les inégalités dans des proportions aussi considérables que scandaleuses mais encore d'amputer le budget de l'État des dizaines de milliards d'euros indispensables à l'investissement publi...

Votre gouvernement a certes annoncé « un plan d'action complet pour réduire les dépenses de l'État » et indiqué que « toutes les options seront mises sur la table, notamment sur les niches sociales, fiscales ». Vous l'avez certes rappelé, monsieur le ministre, ce qui n'est pourtant pas pour nous rassurer puisque, si nous dressons le bilan du de...

Pourquoi ne pas revenir sur les 25 milliards d'euros d'exonérations de cotisations sociales jugées inutiles pour l'emploi par la Cour des comptes ? Vous n'avez en réalité aucunement l'intention de vous engager dans les réformes de fond dont la France a besoin. Vous êtes au contraire les champions de la contre-réforme, et du recul de civilisati...

La rigueur touchera encore, par exemple, l'enseignement scolaire à hauteur de 14,7 millions d'euros,

la santé de 13,3 millions, l'aide publique au développement, 23,5 millions, la ville et le logement de 23 millions et, il est vrai plus modérément, le travail et l'emploi de 5,5 millions. « Démarrer l'année avec près de 1 milliard d'euros de crédits supprimés, c'est un exercice inhabituel et difficile pour les ministères », a souligné Matigno...

Un double discours qui veut répondre aux attentes d'une opinion publique légitimement scandalisée par la rémunération des dirigeants des grandes entreprises et des professionnels de la finance, tout en offrant la garantie à ces derniers que rien ne change ni ne changera.

Votre gouvernement avait ainsi promis de taxer les bonus des traders, en prélevant 50 % des primes de résultat au-dessus de 27 500 euros. Remarquons qu'il n'y a pas de quoi pleurer sur leur sort. C'était évidemment sans compter avec le lobbying effréné des patrons de la finance, Baudoin Prot en tête, président de la puissante Fédération bancai...

Il va donc sans dire que nous voterons l'amendement proposé par le président de la commission des finances, notre collègue Didier Migaud, amendement qui a été adopté en commission, en espérant sincèrement que le Gouvernement n'aura pas ici l'audace de s'y opposer. En fait, ce que nous montre la situation chômage, accroissement des inégalités...

Mon rappel au règlement se fonde sur l'article 58, alinéa 1, de notre règlement, qu'il faudra peut-être modifier puisqu'un député vient d'innover une fonction de porte-parole des ministres. (Sourires.)

Cela dit, sur un ton moins plaisant, je voudrais faire une remarque sur la manière dont se déroule le débat. Nous connaissons dans cette assemblée, depuis la modification du règlement précisément, des simulacres de débat : présence d'un seul député de la majorité lors des séances d'initiative parlementaire issue de groupes d'opposition ; droit ...

Nous sommes ici des élus de la République, madame et monsieur les ministres. Cette attitude méprisante est inacceptable. Mon intervention contenait des propositions ; vous pouviez prendre position, dire qu'elles étaient ridicules, pourquoi pas. Mais dites quelque chose ! J'ai dit que vous aviez vidé les caisses de l'État. Répondez ! J'accepte ...