Interventions de Jean-Christophe Lagarde

A-t-on tenu compte de votre domicile ?

C'est assez logique, mais cela ne tient pas compte du domicile.

C'était assez logique, si ce n'est que cela ne tenait pas compte du domicile des étudiants.

Cela signifie qu'on n'a jamais établi une liste des étudiants en médecine des différentes facultés pour s'en servir comme fichier. Le problème a été traité université par université.

Lorsqu'on menace quelqu'un d'une contravention de quatrième classe, mieux vaut connaître son adresse !

Ces réquisitions ont-elles eu des conséquences sur vos études ?

Les examens n'ont pas lieu partout à la même date ?

Les examens auraient peut-être aussi pu être décalés

Les vaccins, eux, peuvent n'être pas livrés à la date prévue, mais la date des examens, elle, est intangible !

Jusqu'à quand ne l'ont-ils pas su ?

Il a été dit partout à l'ouverture des centres que la réquisition permettait précisément que vous soyez couverts.

J'ai vu des étudiants en médecine devoir continuer à vacciner en l'absence de deux des trois médecins et des deux infirmiers diplômés d'État censés être présents.

Qui exerçait l'autorité hiérarchique sur les étudiants dans les centres de vaccination ?

Dans ma ville, le chef de centre, c'était le trésorier-comptable.

Mais si les étudiants qui vaccinaient rencontraient un problème médical, ce n'est pas au chef de centre qu'ils pouvaient en référer.

Avez-vous une idée de la raison pour laquelle la situation a été si difficile en Île-de-France ?

Cela, c'est normal. Mais on leur demandait par exemple non pas s'ils étaient allergiques à l'oeuf, ce que chacun aurait pu comprendre, mais à l'ovo-albumine, dont le citoyen lambda, moi le premier, ne sait pas ce que c'est. L'expérience vécue a été très différente selon les centres. J'ai néanmoins eu l'impression d'une souffrance générale des ...

À la fin, les centres étaient ouverts quasiment jusqu'à minuit. Je me souviens qu'on voulait dans ma commune ouvrir le centre les 24 et 31 décembre de 8 heures à 22 heures, ce à quoi je me suis opposé. J'ai fait savoir au préfet que je fermais le gymnase car je trouvais cela ridicule.

Dans quel département ?

M. Matthieu Piccoli nous a déjà expliqué tout cela, et nous l'avons bien compris. Y a-t-il des éléments nouveaux que vous souhaiteriez apporter ?