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Interventions en hémicycle de Jacques Domergue


659 interventions trouvées.

Ils ont compris que quand on vit plus longtemps et, surtout, quand on bénéficie plus longtemps de la période de retraite, il est normal de travailler plus longtemps.

Si on n'augmente pas la durée de cotisation, comme vous voulez le faire, il faut diminuer les pensions. (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

C'est tellement évident que tous les Français l'ont compris. Quand on passe, en quelques dizaines d'années de 4 cotisants pour un actif à 1,8 et probablement à 1,2 dans les dix ans qui viennent , inévitablement le système devient déficitaire, car il est déséquilibré. Il n'existe donc pas 36 000 solutions.

Soit on ponctionne dans la poche des Français et on diminue leur pouvoir d'achat, soit on étrangle, comme vous voulez le faire, les retraités et on diminue les pensions. (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

C'est une équation à trois variables, ce n'est pas une histoire de sorcières.

Et la crise, que vient-elle faire là-dedans, me direz-vous, puisque vous mettez tout sur le dos de la crise ? (Vives exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

La crise n'est en fait qu'un révélateur et un accélérateur du déséquilibre. L'augmentation du chômage entraîne une réduction du nombre de cotisants. C'est de la mécanique et les Français sont champions en mathématiques, vous devriez le comprendre. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je suis heureux, en tant que parlementaire, d'avoir e...

Je veux aussi revenir sur les arguments développés par le parti socialiste tout au long des débats.

Permettez que je les commente. J'ai encore en mémoire ce moment de bravoure où votre président de groupe, Jean-Marc Ayrault je suis désolé qu'il soit parti (Exclamations sur les bancs du groupe SRC -)

découvrait devant nous, ici même, avec un plaisir non dissimulé, que le parti socialiste avait un projet. Quand lee Premier ministre a parlé de projet du parti socialiste, il s'est exclamé, en se pinçant presque : « Eh ! les gars, on a un projet ; le parti socialiste a un projet ! » (Vives exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Ce projet, il est grand temps d'en parler. Charles de Courson la démonté. Il ne s'agit en fait que d'un décompte fiscal qui a pour seul objectif de ponctionner les poches des Français. Oui, ces 25 milliards d'euros que vous voudriez prendre dans la poche des Français, ils feraient mal au pays, surtout parce que vous ne réformez pas le système.

De manière totalement incompréhensible, seuls contre tous au monde, vous défendez encore la retraite à soixante ans. Regardez ce qui se passe autour de vous : tous les pays ont modifié la durée de cotisation et l'âge légal de départ à la retraite. Alors que l'on parle de soixante-deux, soixante-trois, soixante-sept, voire de soixante-huit, dans...

Oui, chers collègues socialistes, vous êtes bloqués sur les soixante ans et, comme l'a annoncé Ségolène Royal hier à la télévision, vous rétabliriez cet âge si vous revenez aux affaires. Eh bien, je vous le dis, c'est votre crédibilité qui est mise en jeu. Aucun Français ne vous croit. Avec votre vision passéiste de l'avenir, vous vous comporte...

Chers amis, vous avez des problèmes avec les chiffres : en 2001, c'était pour les trente-cinq heures, en 2010, c'est avec les soixante ans pour l'age de départ à la retraite. Si je peux me permettre de vous donner un conseil, méfiez-vous de 2012 ! (Applaudissements sur divers bancs du groupe UMP.)

Monsieur le ministre, l'article 1er, qui traite du comité de pilotage, soulève plusieurs questions. Fallait-il en effet, le COR existant déjà, mettre en plus en place un tel comité ? Je crois que le caractère évolutif du système de retraite et la nécessité d'avoir une évaluation permanente des orientations à adapter justifient la création d'un ...

pour que le système de retraite soit pérenne et vraiment géré. (Mêmes mouvements.)