Notre amendement n° 2 est identique à celui qui vient d'être présenté.
Le texte qui nous est soumis est indispensable parce qu'il nous donne des outils européens de maîtrise de l'immigration, outils qui doivent beaucoup à la présidence française de l'Union européenne. Il doit entrer en application le plus vite possible, mais il doit surtout exprimer aux Français la volonté politique de cette maîtrise à un moment où nous en avons besoin. Tout en entendant les préoccupations très fortes de certains collègues qui, depuis, ont quitté l'hémicycle dans un souci d'apaisement, d'autres collègues considèrent que ce grand débat sur la nationalité peut avoir une autre entrée que pénale et qu'il est nécessaire de garder à ce texte sa fonction originelle. Voilà pourquoi certains d'entre nous, qui n'ont pas envie de donner des leçons aux autres et ne se sentent pas du côté du bien, les autres étant du côté du mal, ont déposé cet amendement.
Si vous me le permettez, monsieur le président, je remercie le rapporteur et le Gouvernement d'avoir trouvé la bonne solution sur un sujet où personne n'a de leçon à donner à quiconque. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)