Nous avons évoqué tout à l'heure toutes les mesures de prévention de la délinquance instaurées par la loi de 2007, qui a mis les maires au coeur des contrats locaux de sécurité, par exemple. À condition qu'ils veuillent bien s'emparer de ces sujets, ils sont devenus acteurs à part entière. Les maires ont donc bien voulu assumer aussi ce volet de la répression qui inclut la police de proximité. Dans les communes où les maires ont accepté d'instaurer une police municipale, très aguerrie, en parfaite coordination avec la police nationale, dotée de tous les outils que j'ai rappelés tout à l'heure et notamment la vidéoprotection, les résultats sont spectaculaires. Qui peut prétendre s'en priver aujourd'hui ?
Il n'est pas question d'opposer police municipale et police nationale. Cette dernière remplit toutes ses missions dans des domaines différents. Le policier municipal, c'est l'ancien garde champêtre : c'est lui qui est au contact de la population tous les jours, c'est lui qui patrouille dans les rues, les chemins, c'est lui qui, malheureusement, est aujourd'hui au contact de la délinquance davantage qu'autrefois. Voilà pourquoi il demande instamment à avoir un peu plus de pouvoir pour être beaucoup plus réactif et plus efficace.
M. Le Roux craignait une certaine dérive. Convaincue par les arguments de Jean-Paul Garraud, je suis prête à retirer les amendements nos 35 et 36 afin que l'Assemblée puisse voter l'amendement n° 307 .