Je préfère donc que nous nous en tenions à une conception différente. Personne ne met en cause, sur ces bancs, les polices municipales. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Nous avons même été les premiers, en 1997, à leur donner un cadre juridique pour leur permettre d'évoluer. Nous souhaitons que ce cadre soit complémentaire de l'action régalienne de l'État et de la police nationale. Nous voulons que les missions de tranquillité publique puissent continuer à être assumées par la police municipale. Mais il ne faut pas qu'elles évoluent du fait de l'abandon du terrain par la police nationale. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Or quand on lit dans l'exposé sommaire d'un amendement que la disposition prévue vise à pallier les réductions d'effectifs de la police et de la gendarmerie (Exclamations sur les bancs du groupe UMP), on ne peut que s'interroger sur l'impuissance du ministre de l'intérieur à fournir des effectifs aux communes. (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)