Monsieur Cochet, vous auriez mieux fait d'être présent à nos côtés au lieu de changer d'avis deux ans après.
Certains groupes, disais-je – et j'en ai quelque souvenir puisque j'étais le porte-parole du Nouveau Centre – ont convaincu l'exécutif qu'il fallait procéder à cette avancée. Le débat en commission a contribué à encadrer ce dispositif du référendum d'initiative citoyenne. Reste que s'il est inscrit dans la Constitution, il n'est pas opérant, car il n'a pas trouvé de traduction législative.
Si je dis cela, c'est pour que l'on ne nous resserve pas l'éternel numéro des bons et des méchants. Le Gouvernement n'avait pas prévu de modifier la Constitution en ce sens ; vous avez rejeté l'ensemble de la réforme ; ce sont des parlementaires, tout particulièrement de la majorité, qui ont contribué à inscrire ce nouveau droit dans la Constitution.