Je suis heureux que nous soyons d'accord avec M. Bur et Le Fur et je les trouve très courageux. Madame la ministre, nous sommes d'accord : une fois n'est pas coutume.
Je rappelle que cet amendement avait été repoussé par les membres de la commission des affaires culturelles, les mêmes qui le défendent aujourd'hui. Je suis ravi de voir que Mme la ministre et certains membres du groupe UMP partagent cette position courageuse.
Comment peut-on défendre le DIC alors que c'est de l'argent perdu pour le sport de masse, qui rencontre beaucoup de difficultés ? Et n'oublions pas que cela ampute le ministère des sports de 32 millions d'euros. Certains prétendent que la suppression de cette mesure va mettre en péril les clubs. Attendons de voir, mais je peux vous assurer que ce ne sera pas le cas.
Nous aimons tous le sport de haut niveau, nous sommes tous des spectateurs assidus. Mais défendre aujourd'hui les salaires des sportifs de haut niveau et les clubs professionnels est tout simplement indécent.
Mme la ministre l'a dit très justement, comment les Français pourraient-il comprendre qu'en cette période de crise où l'on en appelle à la solidarité nationale, on épargnerait le millier de sportifs de très haut niveau qui gagnent des salaires mirobolants – plusieurs centaines de fois le SMIC par an ?