En outre, le dispositif bénéficie à des disciplines pour lesquelles la France n'a jamais souffert d'un manque d'attractivité. Je pense en particulier au rugby.
Au demeurant, l'attractivité relative des clubs français ne dépend pas du dispositif de droit à l'image collectif des sportifs, mais de leur chiffre d'affaires, qui est notamment lié aux droits TV – 800 millions d'euros, sur un chiffre d'affaires total de 1,2 milliard d'euros pour le football en 2009 –, et de la conjoncture économique.
Depuis le début de la crise, les clubs anglais distribuant des salaires moins élevés et des primes plus faibles qu'auparavant, l'attractivité relative des clubs français plus robustes financièrement s'est significativement améliorée. Ainsi, pour la nouvelle saison de football, on a pu observer une nette tendance des joueurs à revenir en France.
Deuxième élément : le coût du dispositif pour les finances de l'État représente 36 millions d'euros en 2009 versés par le programme « Sport ». C'est donc sur les forces financières vives du ministère que pèse ce dispositif. Cette aide, accordée aux sportifs professionnels les mieux rémunérés, est désormais supérieure à l'ensemble des crédits destinés au sport amateur.