Notre collègue Bur a tout dit et de manière très convaincante. Nous sommes un certain nombre à avoir signé une proposition de loi visant à mettre un terme à certains excès dans le domaine social – nous les évoquerons dans le cadre de ce PLFSS – et dans le domaine fiscal – nous y reviendrons à l'occasion du collectif.
Notre passion partagée pour le sport ne nous empêche pas de considérer que les rémunérations des sportifs doivent rester dans des limites raisonnables. Au moment du dernier mercato, je dois dire que j'ai été comme d'autres surpris par les sommes considérables évoquées dans la presse. Les responsables du sport amateur, qui m'ont alerté à ce sujet, les comprennent d'autant moins qu'ils contribuent partiellement à les financer.
Il faut que nous sachions aussi dire – et cela vaut pour d'autres niches fiscales – qu'une disposition élaborée en période de prospérité peut être remise en cause sereinement alors que nous traversons la crise la plus considérable que notre pays ait connue depuis la guerre. Chacun en conviendra.
Nous devons aussi avoir une idée des échelles. Le salaire moyen en ligue 1 s'élevait à 47 000 euros par mois lors de la dernière saison. À ce même niveau de compétition, certains salaires dépassent les 400 000 euros par mois.