…et qui plus est par des entreprises locales, qui seules ont l'habitude de travailler dans des lits de cours d'eau ou d'opérer dans des conditions acrobatiques pour purger des falaises ou d'installer des pare-avalanches. Ces travaux sont indispensables : l'État sera tôt ou tard obligé de les mener. Et plus nous tardons, plus nous prenons le risque qu'il y ait un jour des dégâts en raison d'une crue, d'un éboulement ou de glissements de terrain, ce qui coûtera alors beaucoup plus cher à l'État parce qu'il devra aider les collectivités touchées.
C'est pourquoi nous sommes déterminés à obtenir de l'État qu'il consente enfin à donner à la RTM les moyens de fonctionner et d'accompagner les collectivités territoriales. Je souhaite qu'au moins un de ces deux amendements, qui propose de leur verser un complément de crédits, soit adopté. Ce serait ainsi un signe positif envoyé au service. Il est surtout urgent de réfléchir à l'avenir du service RTM et de son hébergement. Il faut que le ministère de l'environnement paye sa part et s'y intéresse, et que celui de l'agriculture ne s'en désintéresse pas.