On n'est pas forcément pour ou contre un article et tous, ici, avez déjà cherché à modifier telle ou telle partie d'un article sans pour autant le rejeter.
Nous nous condamnons donc aux incidents de séance. Le président de l'Assemblée, dans sa sagesse, j'y insiste, n'avait pas proposé un tel dispositif et nous nous enfermons nous-mêmes dans l'incapacité d'expliquer substantiellement pourquoi modifier tel ou tel article de loi. Nous n'avions pas besoin de l'alinéa 4 de l'article 32 bis, qui est excessif. J'aimerais vous convaincre, chers collègues, que nous sommes en train de commettre une erreur forcément source de tensions.
J'appelle donc l'Assemblée, puisque nous sommes théoriquement censés voter individuellement, à revenir au texte du président de l'Assemblée, qui avait trouvé un bon équilibre. Le président de la commission des lois a eu raison de vouloir réduire le temps de parole à deux minutes ; dans de nombreux parlements, les interventions sont ainsi limitées. Mais on n'a pas besoin de limiter le nombre d'orateurs à quatre. Nous allons ainsi multiplier les incidents…