… car elle implique des allers-retours, un débat jusqu'à trouver des solutions. A un avis, on peut dire non, une proposition, on peut la refuser. C'est ce qui pourrait être le cas avec la rédaction que nous voulons modifier. On nous cherche donc des querelles qui n'ont rien à voir avec la réalité de nos intentions. Cela devient insupportable. En refusant brutalement avis et propositions, on peut dire, effectivement, « circulez, il n'y a rien à voir ». La concertation implique d'aller jusqu'au bout des échanges : c'est en cela qu'elle va plus loin que la rédaction actuelle, à l'inverse de ce que vous dites, monsieur Folliot. Je suis pour la concertation, je le montre dans la commission que je préside, où je recherche le consensus et j'ai confiance dans notre capacité à rapprocher les points de vue. Je ne comprends donc pas que l'on se méfie autant de la concertation.
(L'amendement n° 808 n'est pas adopté.)
(L'amendement n° 83 est adopté.)