Découvrez vos députés de la 14ème législature !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia

Interventions en hémicycle de Hervé Mariton


743 interventions trouvées.

On remarque néanmoins la présence, dans votre action budgétaire, de marqueurs clairs et bienvenus, notamment l'effort de réduction des effectifs de la fonction publique, avec le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Il est important que vous vous y teniez. Sinon, que resterait-il ? En 2009-2010, est apparue, avec ...

En conclusion, je souhaite que cette mauvaise exception française, qui veut que notre pays fasse un peu moins mal que les autres pendant la crise mais souvent nettement moins bien après, soit corrigée. Et si, pour une fois, nous choisissions la bonne trajectoire ?

Madame la présidente, messieurs les ministres, mes chers collègues, la loi de programmation militaire 2009-2014 est nécessaire ; pour autant, elle n'est pas nécessairement dans l'air du temps. Nous sortons d'une campagne pour l'élection des députés européens. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les questions de défense n'ont pas été au ce...

Monsieur le secrétaire d'État, ce texte est un bon texte, qui vise à répondre à l'un des enjeux essentiels de l'outre-mer aujourd'hui : son développement économique. L'outre-mer a de la ressource. Il suffit de rappeler l'amélioration significative de la situation de l'emploi et une croissance significativement supérieure à celle de la métropol...

mais cet amendement nous conduit à une certaine curiosité grammaticale, puisqu'il est désormais question « des outre-mer », sans « s ».

Je serai moins vigoureux que vous, cher collègue. J'ai lu les débats du Sénat. Notre collègue sénateur à l'origine de cet amendement et de cette orthographe explique que cette dernière se justifie par l'acception « générique » du terme d'outre-mer. Or, si c'est une acception générique, c'est donc bien de l'outre-mer que nous parlons et pas néc...

Si nous avons besoin d'une politique qui reconnaisse chaque spécificité et ne les nie pas il y a des statuts différents, des réalités physiques, économiques, sociologiques différentes , en même temps, s'agissant de la relation de l'outre-mer à l'ensemble de la nation, la terminologie générique n'est ni affaiblissante, ni contraignante, ni un...

 « Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément. » les mots dans leur définition mais aussi dans leur orthographe. C'est une question d'apparence formelle. Je pense, chers collègues, que, pour l'avenir de l'outre-mer, et afin d'éviter un certain nombre d'ambiguïtés que nous avons entendues cet après-mi...

Madame, monsieur les ministres, ce collectif, que j'approuverai, me donne l'occasion de porter une appréciation sur la politique économique qu'il sert. Ce collectif a des qualités, vous les avez présentées mieux que je ne saurais le faire. Un certain nombre d'initiatives annoncées par le Président de la République sont bienvenues. J'avais moi-...

et qu'en 2008, avant que ne se manifestent les contraintes budgétaires qui font aujourd'hui l'objet de bonnes décisions de votre part, la maîtrise des déficits et de la dette n'a pas bénéficié de l'attention qu'elle méritait. Ce collectif, qui permet d'apprécier la politique économique du Gouvernement, comporte donc des qualités beaucoup ...

Faut-il, fût-ce sur les plus aisés de nos concitoyens, proposer d'augmenter l'impôt ? (« Non ! » sur plusieurs bancs des groupes SRC et GDR.)

Au nom de quoi ? D'un besoin budgétaire ? Il faudra certes, à la sortie de la crise, et nous espérons bien que nous en sortirons,

régler l'ardoise budgétaire, mais ce n'est peut-être pas encore tout à fait le moment. Si cette augmentation de l'impôt est évoquée aujourd'hui, cela ne répond évidemment pas aux exigences budgétaires qui seront celles de la sortie de crise. S'agissant de la question du bouclier fiscal, qui vient d'être évoquée par Daniel Garrigue, je consid...

Ce débat sur l'augmentation de l'impôt ne répond donc pas à un besoin budgétaire. Répond-il à une exigence de justice ? Je ne le crois pas non plus, car je suis de ceux qui pensent que, lorsque l'on ne peut pas redistribuer davantage à certains, retirer aux autres n'est pas la réponse la plus intelligente.

Ce n'est pas ma vision de la justice. Notre choix politique, ni aujourd'hui ni demain, ne doit être celui de l'augmentation des impôts.

Ce dont nous avons besoin, c'est d'une maîtrise de la dépense liée au déficit structurel Éric Woerth a raison de le rappeler , en veillant à prendre les mesures de relance les plus efficaces et, surtout, en préparant dès aujourd'hui l'optimisation de la croissance le jour où elle reviendra.