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Les amendements de Gilles Carrez pour ce dossier

607 interventions trouvées.

L'assainissement de nos comptes publics passe donc non seulement par des mesures sur les dépenses, mais également par des mesures sur les recettes. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

En matière de dépenses, monsieur le ministre du budget, nous sommes sur la bonne voie. Pour la troisième année consécutive, vous nous proposez un niveau de dépenses qui ne progresse pas plus vite que l'inflation. Mais, si l'on s'en tient au seul budget de l'État, le déficit structurel, c'est-à-dire l'écart entre des recettes que je suppose reve...

En matière de dépenses, monsieur le ministre du budget, nous sommes sur la bonne voie. Pour la troisième année consécutive, vous nous proposez un niveau de dépenses qui ne progresse pas plus vite que l'inflation. Mais, si l'on s'en tient au seul budget de l'État, le déficit structurel, c'est-à-dire l'écart entre des recettes que je suppose reve...

ce qui, par rapport à un déficit structurel de 50 milliards, représente 1 %. Nous le voyons bien, chers collègues, il faudra aller plus loin dans la maîtrise des dépenses publiques.

ce qui, par rapport à un déficit structurel de 50 milliards, représente 1 %. Nous le voyons bien, chers collègues, il faudra aller plus loin dans la maîtrise des dépenses publiques.

En outre, il n'y a pas que la dépense publique de l'État, il faut également prendre en compte la dépense sociale et celle des collectivités locales : il faut avoir la lucidité et le courage de le dire. Je ne citerai qu'un seul chiffre là aussi. Il est vrai que l'année 2009 est une année de crise économique et nous avons, grâce à l'intervention ...

En outre, il n'y a pas que la dépense publique de l'État, il faut également prendre en compte la dépense sociale et celle des collectivités locales : il faut avoir la lucidité et le courage de le dire. Je ne citerai qu'un seul chiffre là aussi. Il est vrai que l'année 2009 est une année de crise économique et nous avons, grâce à l'intervention ...

Nous voyons bien le chemin qu'il nous reste parcourir. En outre la gravité de cette situation est masquée par l'absence de « cordes de rappel ». Didier Migaud se souvient qu'en 1982, lorsque les dépenses l'emportaient largement sur les recettes, les cordes de rappel avaient immédiatement joué : les taux d'intérêt étaient brusquement monté à 17...

Nous voyons bien le chemin qu'il nous reste parcourir. En outre la gravité de cette situation est masquée par l'absence de « cordes de rappel ». Didier Migaud se souvient qu'en 1982, lorsque les dépenses l'emportaient largement sur les recettes, les cordes de rappel avaient immédiatement joué : les taux d'intérêt étaient brusquement monté à 17...

La France avait beaucoup de mal à se financer à l'extérieur. Mais aujourd'hui, grâce à l'euro, le financement de notre dette publique reste très attractif. Il y a par le monde une épargne colossale qui ne demande qu'à être placée et les dettes souveraines, notamment celle d'un pays bien géré comme la France, sont particulièrement attractives.

La France avait beaucoup de mal à se financer à l'extérieur. Mais aujourd'hui, grâce à l'euro, le financement de notre dette publique reste très attractif. Il y a par le monde une épargne colossale qui ne demande qu'à être placée et les dettes souveraines, notamment celle d'un pays bien géré comme la France, sont particulièrement attractives.

Il ne faudrait pas que l'euro, qui nous protège par rapport à l'envolée des taux d'intérêt, se transforme en une sorte d'anesthésiant qui nous éviterait de regarder lucidement la situation en face. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Il ne faudrait pas que l'euro, qui nous protège par rapport à l'envolée des taux d'intérêt, se transforme en une sorte d'anesthésiant qui nous éviterait de regarder lucidement la situation en face. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Après avoir évoqué l'effort à produire en matière de dépenses, j'en viens à un autre point important. Nous devons absolument nous interdire de financer des baisses d'impôt par de l'endettement ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Après avoir évoqué l'effort à produire en matière de dépenses, j'en viens à un autre point important. Nous devons absolument nous interdire de financer des baisses d'impôt par de l'endettement ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Les baisses d'impôt ne peuvent pas être financées par le déficit. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Les baisses d'impôt ne peuvent pas être financées par le déficit. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)

Il faut renouer avec des règles de bonne gestion que nous avons connues dans un passé éloigné et qui ont été pratiquées par un certain nombre de pays. Depuis 1980, notre dette a explosé à trois moments, par phases successives : 1980-1982 ; 1991-1993 et aujourd'hui. Mais contrairement à d'autres pays, quand notre dette monte d'un cran, il se pro...

Il faut renouer avec des règles de bonne gestion que nous avons connues dans un passé éloigné et qui ont été pratiquées par un certain nombre de pays. Depuis 1980, notre dette a explosé à trois moments, par phases successives : 1980-1982 ; 1991-1993 et aujourd'hui. Mais contrairement à d'autres pays, quand notre dette monte d'un cran, il se pro...

ou des baisses d'impôt. Dès que nous serons sortis de la crise, nous devrons nous efforcer de nous engager sur le chemin de l'assainissement de nos comptes publics.