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Interventions en hémicycle de Francis Hillmeyer


69 interventions trouvées.

Par ailleurs, la dissuasion nucléaire reste sous l'autorité du chef de l'État. Rien, dans le traité de l'Atlantique Nord ne s'oppose à ces principes.

Le retour de la France dans le commandement intégré est conditionné par deux piliers : celui du renforcement de la défense européenne, et celui de la maîtrise de la décision de mener nos troupes au combat. Aujourd'hui, l'Europe devient une réalité et une puissance mondialement reconnue. Sur 27 pays européens, 21 sont membres de l'OTAN et ils n...

Il suffit de tourner nos regards vers les autres nations européennes pour constater que l'annonce du Président de la République, évoquée depuis août 2007, a renforcé notre influence en Europe et dans le monde (Rires et vives exclamations sur les bancs du groupe GDR.)

Il est clair que le retour plein et entier de la France dans l'OTAN, c'est avant tout instituer plus d'Europe dans l'OTAN.

Il est temps de mettre fin à l'hypocrisie qui règne, monsieur Gremetz. En effet, depuis fort longtemps, nous participons aux opérations militaires de l'OTAN, en y envoyant nos troupes sans être dans le commandement au niveau stratégique où s'élaborent les décisions. Ainsi, 5 500 militaires français sont engagés dans les opérations conduites par...

La sophistication technologique des outils de défense exige, pour plusieurs raisons, la mutualisation des moyens. Il est faux de penser que l'Europe de la défense risque d'être reléguée au second plan face à l'OTAN. Bien au contraire, nombreux sont les pays européens aujourd'hui membres de l'OTAN qui pensaient que la France voulait opposer l'o...

Les USA, qui semblent être le point d'achoppement de celles et ceux qui s'opposent au retour total de la France dans le commandement intégré, ont au contraire compris que l'Amérique a besoin d'alliés forts, de vrais partenaires. Cette réorganisation de l'Alliance apportera plus d'autonomie et plus de poids aux Européens. C'est une opportunité n...

À cette époque, la guerre froide des deux blocs plaçait la France au centre géographique et le général de Gaulle estimait que l'OTAN était un outil au service de Washington. Entre-temps, le communisme s'est effondré, le mur de Berlin a disparu et les menaces se sont déplacées, devant plus diffuses et transnationales.

En 1966, Charles de Gaulle avait raison. Sa décision était de bon sens et elle a permis à notre nation de développer son outil de défense et d'accéder à l'arme de dissuasion.

Nous ne sommes plus dans le contexte de 1966 et, dès 1991, sous la présidence de François Mitterrand, des négociations ont été menées avec les USA, sans toutefois aboutir. C'est en 1996 que la France a réintégré le comité militaire : en plein conflit balkanique, le Président Jacques Chirac tentait un retour de la France dans l'organisation mili...

Ce n'est pas trahir le général de Gaulle, c'est aller vers une modernisation de la défense de nos nations, c'est aller vers une Europe nouvelle. On observe curieusement que certains chantres de l'Europe, que certaines forces politiques qui voulaient le retour de la France dans le commandement intégré, il n'y a pas si longtemps que cela, combat...

Cela mettra fin à un affichage hypocrite : avoir sa famille à l'intérieur et rester devant la porte. Plus de France dans l'OTAN, c'est plus d'Europe dans l'OTAN. Notre contribution en hommes, en matériel et financière, impose ce choix. Il est naturel de prendre part aux décisions lorsqu'on est l'un des principaux contributeurs. Fêtons dignemen...

Monsieur le président, messieurs les ministres, mes chers collègues, dans quelques instants nous serons amenés à nous prononcer sur la poursuite ou non de notre engagement militaire en Cote d'Ivoire, au Liban, au Tchad, en République centrafricaine ainsi qu'au Kosovo. Ce vote ne constituera pas une première, puisque, depuis que le 22 septembre ...

À l'heure où, dans un Kosovo reconnu comme indépendant et souverain par la plupart de nos partenaires européens, se solidifient les bases d'un véritable État de droit, démocratique et respectueux des minorités,

il nous revient de poursuivre notre effort militaire, mais également civil, au côté du peuple kosovar dans sa quête d'un avenir plus conforme à l'idée que nous nous faisons de notre continent. Pour conclure, je souligne, à l'attention du président de la commission de la défense, que nous avons souvent évoqué ces questions au sein de la commis...

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, je viens d'écouter avec attention M. Touraine qui conclut son intervention en disant que les lois sont imparfaites. C'est certain, car elles le sont autant que l'être humain lui-même. Si l'être humain était parfait, les lois seraient inutiles. La recherche, en cette période de cri...

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, un débat budgétaire doit s'attacher à deux points essentiels : d'abord son volume global et son évolution d'une année sur l'autre ; ensuite la méthode qui régit la répartition entre les différentes lignes et son incidence sur les hommes et leur matériel. Comme l'a relevé le prés...

Membre parlementaire de l'AP-OTAN, j'observe avec intérêt la proposition du Président de la République, Nicolas Sarkozy, de voir la France revenir, sous conditions, dans le commandement intégré de l'OTAN. Même si aucune décision définitive n'est prise aujourd'hui, je souhaite connaître les prévisions budgétaires et l'articulation de cette dépen...

Tous les travailleurs devraient pouvoir bénéficier du partage des profits de leur entreprise, ce qui est bien loin d'être le cas actuellement. En ce domaine, le projet de loi instaure non pas une contrainte mais une réelle incitation. Certes, l'article 2 peut prêter à discussion, mais le déblocage anticipé de la participation est laissé à l'app...

L'article 4, pour sa part, répond à un réel besoin de créer les conditions de la négociation annuelle obligatoire sur les salaires.