1112 interventions trouvées.
concret et équilibré, gradué, progressif, et naturellement inséparable des autres mesures de lutte contre l'absentéisme scolaire souhaitées par le ministre de l'éducation nationale et par le Président de la République.
Il s'agit d'un dispositif global, mais nous ne nous interdisons pas d'y intégrer une mesure de dissuasion, de prévention, qui repose sur la crainte de la sanction. Comme le demandait fort justement Robert Lecou, pourquoi ce tabou, pourquoi ce refus du principe essentiel de respect de la règle et de l'autorité,
qui sont des valeurs essentielles au sein de l'école de la République, comme dans toutes les instances de notre société ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Ces deux amendements remettent en cause l'ensemble du dispositif
car conserver la possibilité d'une compensation, c'est lui ôter tout caractère dissuasif. Ne caricaturez pas notre démarche : notre but principal n'est pas la suspension ou la suppression des allocations familiales.
Nous souhaitons lutter pragmatiquement contre un fléau qui menace les enfants
en mettant en place un dispositif fondé sur l'équilibre entre droits et devoirs, entre mesures d'accompagnement, considérablement renforcées, et mesures de prévention et de dissuasion.
Si vous rompez l'équilibre entre droits et devoirs, le dispositif global que nous souhaitons instaurer sera inopérant. C'est la raison pour laquelle nous nous opposons à ces deux amendements de suppression.
La commission a émis un avis favorable à cet excellent amendement de Mme Guégot. Il est en effet essentiel que le dispositif complet, équilibré, gradué, d'incitation, de prévention et de dissuasion, que nous proposons de mettre en oeuvre, soit appliqué. Tout à l'heure, un orateur a rappelé la nécessité d'appliquer la loi de la République. Bien...
Merci !
C'est exact !
Je regrette à mon tour que votre argumentation, monsieur Durand, ne permette guère de déceler en quoi votre intervention était une motion de rejet préalable. Vous vous êtes limité à une vision très caricaturale,
très politicienne, très idéologique.
Monsieur Roy, si j'en juge par votre expérience de l'école, il vaut mieux ne pas la partager, c'est certain. (Protestations sur les bancs du groupe SRC. Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Au-delà de votre approche caricaturale, démontrée avec pertinence par M. le ministre, et au-delà de votre diagnostic, qu'on peut partager, je souhaite revenir sur les contrats de responsabilité parentale sur lesquels vous avez porté une appréciation très critique, monsieur Durand. Laissez-moi vous citer un extrait du magazine du conseil généra...
Autre contrevérité, contrairement à ce que prétendent ceux qui s'opposent à la mise en place des contrats de responsabilité parentale, le dispositif de suspension des allocations sera placé entre les mains de l'inspecteur d'académie. Si lesdits contrats ont fait la preuve de leur efficacité, comme je l'ai démontré dans mon département, c'est ju...
Oh !
Monsieur le président, monsieur le ministre de l'éducation nationale, madame la présidente de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, mes chers collègues, depuis 1882 et les lois Ferry, l'obligation scolaire et son corollaire, l'obligation d'assiduité scolaire, constituent le socle du développement de l'éducation et de la conn...
Ces valeurs fondatrices de la formation citoyenne des jeunes Français sont aujourd'hui menacées par le développement de l'absentéisme. Le constat dressé par la Direction de l'évaluation du ministère de l'éducation nationale est, hélas, sans appel :
l'absentéisme scolaire touche près de 300 000 jeunes chaque année, soit en moyenne 7 % des effectifs, tous établissements confondus 3 % dans les collèges, 6 % dans les lycées, 15 % dans les lycées professionnels et jusqu'à 30 % dans certains établissements.