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Interventions en commissions d'Edwige Antier


170 interventions trouvées.

L'amendement AS 3 vise à substituer les mots « tout plastique alimentaire utilisé par des enfants de moins de trois ans » au mot biberon, et l'amendement AS 4 à ajouter les mots « tétines et sucettes » après le mot « biberon ».

En votant cet amendement sur l'obligation d'étiquetage, vous prendriez une mesure de précaution très appréciée des jeunes mamans.

Les femmes sont très conscientes des problèmes spécifiques qu'elles rencontrent lors de la liquidation de leur retraite. Ce thème revient très fréquemment et le sentiment dominant chez les femmes est celui d'une injustice. Travailler plus longtemps pour les femmes est perçu comme particulièrement injuste alors qu'elles se sont dévouées pour l'é...

Compte tenu de la durée des congés maternité et des interruptions d'activités pour élever les enfants, les femmes sont aussi pénalisées pour le calcul des salaires entrant dans les vingt-cinq meilleures années.

Il est frappant de constater l'écart existant entre les femmes qui sont très conscientes du problème et les partenaires sociaux qui l'occultent comme s'il n'était pas politiquement correct de parler du rôle spécifique des femmes en tant que mères de famille. Je pense qu'en fait c'est ce dernier point qui constitue un facteur de blocage.

Le problème reste entier pour les femmes qui ont vécu longtemps en union libre ou avec un PACS car elles ne bénéficient d'aucune forme de pension de réversion. La délégation pense-t-elle faire des propositions à ce sujet ?

Afin de toucher plus facilement l'ensemble des femmes, il serait possible de confier aux caisses d'allocations familiales le soin d'informer leurs allocataires sur les conséquences d'une activité à temps partiel.

En ma qualité de pédiatre et de membre, au sein de l'Assemblée, de la Délégation parlementaire aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, je suis extrêmement choquée par la pénalisation des mères de familles qui, s'étant arrêtées de travailler ou ayant pris des emplois à temps partiel, ont des retraites mis...

Monsieur le président, je trouve un peu pathétique que l'on essaie toujours de puiser dans la CSG, à laquelle on n'applique pas de quotient familial, contrairement à ce qui se passe pour l'impôt sur le revenu. Cela défavorise les familles. Qu'en pensez-vous ?

Le complément de libre choix du mode de garde, qui fait partie de la prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE) est menacée au titre de la réduction des niches fiscales. Or, cette prestation permet à de nombreuses familles de faire garder leurs enfants, notamment à domicile, permettant ainsi de concilier travail et vie de famille. La réduction...

C'est-à-dire la caisse de retraite, ou bien l'État ? Nous partageons votre analyse sur le fait que les femmes sont pénalisées, mais quelles solutions proposez-vous ? Vous nous parlez de valider les années d'interruption d'activité : qui doit financer ?

Les femmes sont très nombreuses à avoir eu une carrière hachée. Nous aurions aimé vous entendre proposer des solutions.

Les femmes cotisent pendant leur congé de maternité, mais seule est prise en compte la durée de cotisation, et non leur salaire. Leur retraite diminue donc. Ne trouvez-vous pas que c'est injuste ?

Sauf que la maternité n'est pas une période de maladie ou de chômage. Ne faudrait-il pas prendre en compte les indemnités journalières au prorata du salaire, comme nous l'avions envisagé ?

Les jeunes mamans ne pensent pas nécessairement à leur retraite. Celles d'entre elles qui sont des cadres supérieures négocient parfois des indemnités pour quitter leur entreprise, avant de s'apercevoir qu'elles n'ont pas cotisé. Pourraient-elles le faire volontairement sur la base de leur ancien salaire, ou bien vaudrait-il mieux qu'elles sous...

Pour éviter ces rachats, effectivement coûteux, ne serait-il pas préférable que les femmes continuent à cotiser au titre de la part salariale et de la part patronale, le cas échéant avec un effort conjoint de leur mari ? C'est une solution qui ne coûterait rien à la société.

Imaginons une mère travaillant à mi-temps ou à temps partiel. Pourquoi ne cotiserait-elle pas pour compenser la différence ?

Les femmes qui ont le plus d'enfants sont les plus pénalisées, ce qui est une injustice profonde : plus il y aura d'enfants, mieux on préparera les retraites, et plus on s'occupera des enfants, mieux ces retraites seront financées ce n'est pas avec des enfants qui toucheront plus tard le RSA qu'on avancera.