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Interventions sur "publicité"

502 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Kert, rapporteur :

En effet, ils sont obsédés par le fait que les chaînes privées vont recevoir une manne extraordinaire de publicité. Aussi, je leur suggère de se faire communiquer le chiffre d'affaires publicitaire de 2008 et les prévisions pour 2009.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

 « Messieurs les taxeurs, bonsoir ! » Ainsi aurais-je pu saluer nos collègues de la majorité. Mais j'aurais pu aller jusqu'à les qualifier de « surtaxeurs », car ils proposent une nouvelle taxe alors que la publicité à la télévision est déjà taxée. Jusqu'à présent, France Télévisions vivait principalement de deux types de ressources : la redevance et les recettes publicitaires. Cette économie sera totalement chambardée, les chaînes privées étant mises à contribution pour financer France Télévisions. Il s'agit d'une aberration économique et fiscale. Qu'on nous oppose l'inconstitutionnalité, il y a de quoi ri...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

Un peu plus de discrétion de sa part nous permettrait à tous de respirer, notamment à l'opposition ! Monsieur Herbillon, vous semblez découvrir les vertus de la suppression de la publicité sur France Télévisions, et cette découverte récente vous met apparemment dans un état à côté duquel le nirvana n'est que peu de chose ! (Sourires.) Mais votre évaluation est chiche : qui paiera les 450 millions de compensation ? Nous tous, avec nos impôts, au lieu de financer les hôpitaux, d'augmenter les retraites, d'affecter l'argent public à un autre usage.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

450 millions, puis 800 in fine, et pour quoi faire ? Pour faire plaisir à tel ou tel ! L'amendement n° 101, que le rapporteur, notre ami Christian Kert, a évoqué tout à l'heure, nous paraît intéressant, puisque nous avions nous-même proposé que les effets de la suppression de la publicité sur France Télévisions fassent l'objet d'un rapport encore que je regretterais que le Gouvernement ne transmette au Parlement que le 1er mai 2011 le rapport établi par le CSA. En revanche, il n'en va pas de même de l'amendement n° 100. En évoquant ces deux amendements, je défends bien l'amendement n° 242, puisqu'ils sont soumis à une discussion commune et poursuivent des intérêts communs. Mais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

...d'aubaine. Mais, c'est vrai, les crocodiles sont toujours enclins à verser de grosses larmes. Ainsi, la société Bouygues ose se plaindre, alors même qu'elle va bénéficier d'un effet d'aubaine grâce au doublement des écrans publicitaires et au passage de l'heure d'horloge à l'heure glissante. Dans ces conditions, TF1 se retrouvera en position ultradominante sur le marché publicitaire. Quant à la publicité sur le service public, vous généralisez le principe du guichet et de l'entreprise uniques. Avec les horaires que vous fixez, on verra beaucoup de publicité en matinée heure à laquelle les enfants regardent nombreux la télévision. Or les enfants, consommateurs très exigeants, réclameront de surconsommer auprès de leurs parents, pourtant nombreux à ne pas même pouvoir boucler leurs fins de mois. ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

Or, cette distinction produira une publicité résiduelle sur le service public. Comme l'a indiqué hier M. Mathus, la suppression à 18 heures 55 des titres des émissions régionales sur France 3 entraînera un effet de dumping, tant on peut diffuser beaucoup de publicité entre 18 heures et 20 heures. Toutes ces dispositions, bricolées pour répondre aux exigences que le Président de la République a formulées le 8 janvier 2008 afin de servir les...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

Le Président de la République a unilatéralement décidé, le 8 janvier 2008, de supprimer la publicité sur France Télévisions, pour des raisons que nous vous avons déjà exposées et que nous ne cessons de vous répéter

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

...rce que les ressources publicitaires étaient en baisse : la crise économique n'était pas encore là et, même si la récession se profilait déjà, elle n'était pas aussi prégnante qu'elle l'est hélas aujourd'hui. Cette décision s'expliquait uniquement par la chute de l'audience sur les chaînes privées historiques, en particulier TF1, et par la volonté présidentielle de transférer les ressources de la publicité du public au privé. De fait, dans le projet initial, le Gouvernement ne s'engageait pas à remettre au Parlement un rapport sur l'application de la suppression partielle de la publicité après vingt heures, suppression qui devrait être effective dès le 5 janvier prochain,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean Dionis du Séjour :

Il s'agit d'une proposition simple consistant à maintenir la publicité sur France entre 2009 et 2011, ce qui permettrait à la régie publicitaire de France Télévisions de lutter à armes égales et toute la journée avec le secteur privé, et d'éviter l'effet de dumping entre 18 et 20 heures, ainsi que la hausse de prix sans concurrence après 20 heures. C'est seulement le 30 novembre 2011 que la publicité serait supprimée sur l'ensemble des chaînes publiques. Pourquoi p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrick Bloche :

...ribune ; nous avons encore en mémoire les propos particulièrement sagaces de M. Gilles Carrez, rapporteur général du budget qui n'est pas n'importe qui à l'Assemblée nationale. Voilà pourquoi vous proposez que le Gouvernement remette un rapport au Parlement. Mais si vous n'étiez pas sûrs de vous, et il y a de quoi, vous n'auriez pas dû inscrire dans le projet de loi la suppression totale de la publicité. Nous vous l'avions proposé ; que de regrets vous devez nourrir aujourd'hui ! Et, à supposer que la suppression soit partielle ce que nous condamnons et combattons, vous le savez , vous n'auriez pas dû vous lier les mains dès 2008 ou 2009, ce qui revient inévitablement à prévoir pour 2011 la suppression totale de la publicité pendant la journée, de six heures à vingt heures. Un rapport n'est q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Brard :

Le Gouvernement a unilatéralement décidé de supprimer la publicité sur le service public, ce qui, nous le savons, représentera pour ce dernier un manque à gagner très important et conduira à modifier les programmes et les grilles, mais affectera aussi les marchés publicitaires. Il est en effet à craindre que les chaînes privées n'augmentent très fortement le prix des écrans publicitaires au cours de la plage horaire concernée par cette suppression, tout en prati...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Kert, rapporteur :

Avis défavorable. Nous avons eu cette discussion lors de l'examen de l'amendement n° 705. Vous ne pouvez pas, monsieur Dionis du Séjour, prétendre comme cela que la tranche de 8 heures à 20 heures sera lourdement chargée de publicité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Kert, rapporteur :

En effet, les temps de publicité par heure seront respectés. Peut-être y aura-t-il davantage de publicité qu'aujourd'hui, et c'est tant mieux cela fera vivre avant vingt heures. En tout état de cause, on ne peut affirmer de la sorte qu'il y aura trop de publicité avant vingt heures.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

La réponse de Mme la ministre est curieuse : maintenir France 2 « dans la loi », nous dit-elle. La loi, nous la faisons ! Les remarques de M. Dionis du Séjour sont tout à fait pertinentes : il suffit d'écrire dans la loi que nous maintenons la publicité sur France 2 pendant un certain temps. À moins que la loi ne soit faite à l'extérieur du Parlement, ce que l'on finit par penser Tout à l'heure, monsieur le rapporteur, nous allons aborder les temps de publicité, le passage de l'heure glissante à l'heure d'horloge et d'autres dispositions qui, vous le savez bien, conduiront à concentrer au maximum la publicité entre 19 heures 30 et 20 heures 30...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Filippetti :

...ur sur les mesures adoptées et leurs conséquences certainement catastrophiques pour France Télévisions. Pour notre part, et puisque vous nous imposez un passage en force, nous voulons tenter de limiter la casse. Nous proposons donc que le Parlement, en vertu des pouvoirs dont il est investi, se saisisse de ces questions pour éviter la catastrophe que constituerait la suppression totale de la publicité sur les chaînes de France Télévisions.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère :

Je soutiens naturellement l'amendement n° 766. La réponse du Gouvernement ne nous satisfait pas. En effet, dans cette affaire, le service public de l'audiovisuel est victime d'une double peine. D'une part, on l'a dit, la publicité y est reléguée entre six et vingt heures, ce qui en fait une sorte de publicité résiduelle par rapport au cadeau offert à l'audiovisuel privé. En outre, elle viendra ainsi polluer les programmes du matin, au moment où les enfants regardent la télévision. Mme Filippetti a fort justement rappelé en fin d'après-midi que les enfants passent en moyenne deux heures à deux heures et demie devant la tél...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Kert, rapporteur :

Cet amendement, comme les suivants, précise que la publicité demeurera autorisée sur l'ensemble des 24 décrochages régionaux et des 43 décrochages locaux de France 3, afin de satisfaire à une préoccupation économique qui se manifeste dans la région et sur laquelle la commission s'est prononcée à l'unanimité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Mazetier :

J'ai bien entendu les arguments de notre rapporteur, mais je ne les comprends pas. Pourquoi se priver de la possibilité d'être, six mois après le vote de la loi, éclairés sur les conséquences des décisions que certains s'apprêtent à prendre ? Pourquoi attendre que le mal soit définitivement fait ? En effet, six mois avant la deuxième phase de suppression de la publicité sur France Télévisions, il sera vraiment trop tard, et pour le service public audiovisuel et pour le marché publicitaire en général. En me replongeant dans l'excellent rapport de M. Kert, je n'ai malheureusement trouvé aucune évaluation chiffrée des conséquences de cette suppression, en particulier pour ce qui est des finances publiques.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarcel Rogemont :

N'y avait-il vraiment pas mieux à faire que de demander en urgence aux Français de payer 450 millions d'euros pour le seul plaisir de supprimer la publicité sur France Télévisions ? Je constate que certains de nos collègues, en face de moi, sont éberlués par la triste réalité que je leur rappelle et que produira la décision à laquelle ils vont concourir. Vous êtes dubitatifs, je le vois bien !