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... déposer la demande, un an pour l'enregistrer, deux ans pour une éventuelle opposition du Gouvernement : c'était sans doute trop peu. Votre texte ajoute donc une année au délai d'enregistrement, ce qui fait huit ans d'attente en tout. Ce texte instaure par ailleurs ce que l'on pourrait appeler une gestion industrielle des expulsions, que vient de confirmer la construction des nouveaux centres de rétention 2 et 3 du Mesnil-Amelot. Plusieurs sénateurs et députés, dont ma collègue Anny Poursinoff et moi-même, ont visité le centre de rétention administrative numéro 1 du Mesnil-Amelot : il est loin d'être plein, puisqu'il n'accueillait que soixante-huit personnes. Mais votre cabinet, monsieur le ministre, a refusé que nous visitions, à 800 mètres de là, les nouveaux bâtiments Mesnil-Amelot 2 et 3, sous...
J'attends, monsieur le ministre, que vous nous apportiez des explications plus complètes et plus véridiques sur les raisons qui vous ont conduit à nous empêcher de visiter ces centres de rétention. J'incite mes collègues de droite, qui ont également cette possibilité, à être vigilants, à aller voir ce que sont les conditions de vie dans ces centres et à rencontrer ces gens qui sont en quelques sortes des « damnés de la terre », comme les appelait Frantz Fanon. En vous affranchissant des garde-fous et des limites fixées par des textes que vous prétendez transposer, vous fragilisez de maniè...
Il dit : « La France est globalement parmi les premiers pays d'accueil pour les demandeurs d'asile. La durée de rétention y est aussi la plus courte d'Europe. Le nombre des expulsions n'est pas non plus très élevé, mais, en fait, ce n'est pas le plus important. Il y a des tas de lobbies qui défendent les droits particuliers des migrants et qui en font des combats essentiels, mais ils ont souvent des propositions peu réalistes sur la libre circulation. » (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.) On ne saurait ...
Je ne voudrais pas polémiquer, mais c'était peut-être dû à l'état dans lequel la gauche nous les avait laissés. (Approbations sur les bancs du groupe UMP.) Aujourd'hui, les centres de rétention ont été refaits dans leur quasi-totalité. Monsieur Mamère, citez-moi un seul État européen qui donne 4 millions d'euros d'argent public à des associations d'aide aux migrants ; je pense, bien entendu, à la CIMADE, mais aussi à d'autres associations présentes dans les centres de rétention. Je n'en connais pas d'autre que la France. Évidemment, il n'est jamais agréable, pour un étranger, de passer...
C'est vrai, c'est la gauche qui a créé les centres de rétention car, à l'époque, les étrangers allaient en prison. C'est vrai, c'est la gauche qui a créé les zones d'attente car, à l'époque, il n'existait pas de statut juridique pour les étrangers retenus. C'est vrai, c'est la gauche, monsieur Besson, qui a élaboré la loi RESEDA, et vous l'aviez votée à l'époque ; il s'agissait de mettre fin, par des solutions d'apaisement et d'équilibre, des solutions huma...
Noël Mamère a rappelé que nous nous nous sommes rendus hier dans un centre de rétention. C'était la première fois que j'en visitais un et j'ai été profondément choquée : il s'agissait d'une véritable prison, avec des tables et des bancs en fer, même si les portes n'étaient pas fermées à clef. (Protestations sur les bancs du groupe UMP. Bruits ininterrompus.) Il était extrêmement dur pour moi de visiter un endroit où des gens sont privés de liberté pour avoir commis l'énorme faute...