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...erne les Roms, et alors même que cela vient après la stigmatisation des étrangers nous en avons débattu ici , des sans-papiers et aujourd'hui des migrants, on peut se demander : à qui le tour demain ? Lorsque l'on entre dans cette logique qui est une spirale infernale, on trouve toujours à côté de soi quelqu'un de moins pur que soi. Et nous savons jusqu'où cela a été ; nous savons où cela a mené. Il y a eu les lois de 1938
puis il y a eu le régime de Vichy. Je le dis avec solennité, et ce n'est pas de la provocation. Je vous préviens : livrer ainsi une partie de notre population en pâture au peuple français, alors que celui-ci souffre d'une crise sociale et économique, qu'il se sent vulnérable, que ce soit du point de vue de sa situation familiale avec l'avenir de ses enfants ou du réchauffement climatique et de la globalisation, c'est évidemment jouer avec le feu. En effet, nous savons qu'aujourd'hui la priorité, ce n'est pas de faire une nouvelle loi sur l'immigration, mais de lutter contre les causes qui font que notre monde va mal, tandis que, dans notre pays, les plus fa...
accepter que vous instilliez le poison que Le Peng a lancé il y a déjà quelques années. Cela se passait en 1983, à Dreux.
...ce requis pour la naturalisation des étrangers dont le parcours d'intégration est exceptionnel. Cela concernera une centaine de personnes particulièrement méritantes. Je pensais que cette mesure aurait pu faire l'unanimité, et je regrette que vous cherchiez systématiquement à caricaturer ce texte. Il ne comporte pas seulement la mesure que vous citez sans cesse, mais aussi une série de mesures généreuses ; celle-ci en est une. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
...ures sur les bancs du groupe UMP.) M. le rapporteur a indiqué que l'article 1er représentait une petite bonification supplémentaire. Mais c'est la méthode, c'est l'esprit même du texte qui fait problème ! Ce n'est même pas systématique ; c'est systémique : comme le disait tout à l'heure Patrick Braouezec, on brandit une mesure, qui permettra à ceux qui ont réussi, à ceux qui ont les moyens, de bénéficier d'une réduction de la durée de résidence nécessaire à la naturalisation. Quant à ceux qui n'ont pas eu de succès, à ceux qui n'ont pas les moyens, aux ouvriers dont on aura besoin ou aux pauvres qui ont décidé de venir chez nous, ils ne bénéficieront pas de cette mesure. Entre deux ans et cinq ans, la différence est grande ! Votre politique instille un esprit de discrimination. Vous pratiq...
...epuis 1993, et vous nous expliquez exactement le contraire de ce que vous nous dites depuis des heures, c'est-à-dire qu'il ne faut surtout pas raccourcir les délais pour ceux qui présentent un parcours exceptionnel d'intégration. Je vous laisse à vos contradictions. Cet article 1er montre qu'à l'égard des individus qui jouent le jeu et qui ont un parcours exceptionnel, nous savons nous montrer généreux.
Je suis toujours ému, voire émerveillé, d'entendre nos collègues de l'opposition regretter les anciens présidents de la République issus de notre famille politique. Pourtant, rappelez-vous, mes chers collègues, ces cortèges organisés par la gauche des années 60 dans lesquels les slogans mettaient à égalité de Gaulle, Franco et Salazar. (« Eh oui ! » sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Aujourd'hui, ils insultent Nicolas Sarkozy en le classant parmi les « extrêmes ».
...ue M. Braouezec le demande ? (Sourires.) Le texte de l'article mentionne « le Gouvernement ». Cela fonctionne déjà, comme vous l'avez dit, pour la défense et les affaires étrangères. Je n'ai rien contre le fait que certains ministres utilisent cette possibilité élargie, mais je ne voudrais pas que, d'un coup, tous les ministres décident d'octroyer des passe-droits ! Pour le coup, ce serait une généralisation du subjectif.
...cet article 1er, il illustre parfaitement vos contradictions. Vous dites souhaiter que les immigrés respectent les valeurs françaises, les règles et les lois françaises, et se conforment à tous les devoirs d'un citoyen normal. Nous le souhaitons tous. Mais alors, pourquoi n'accorder des facilités qu'à ceux qui se distinguent par des exploits, des diplômes, des postes haut placés et fortement rémunérés ? Pourquoi l'ouvrier qui va travailler tous les jours à l'heure, qui est loyal, qui paie ses impôts et ses taxes, ne pourrait-il pas profiter, lui aussi, d'une réduction du délai en raison d'un parcours exceptionnellement républicain et civique ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.) Cet article est en contradiction avec le reste du texte. En effet, alors que dans cet artic...
pour faire croire que ce Gouvernement est généreux, au moment même où il prévoit de regrouper des étrangers dans des centres d'attente partout sur le territoire et où il durcit les conditions permettant à ceux qui travaillent dans ce pays d'accéder à la nationalité. (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC.)
...t partie de l'élite et qui ont la capacité, au détriment de tous ceux qui n'ont pas cette chance, comme les ouvriers dont vient de parler Mme Taubira, alors qu'ils ont certainement autant de mérite à construire des universités, des logements sociaux, ou même à réparer les bâtiments de l'Assemblée nationale, au 101 rue de l'Université ou ailleurs, je propose que le délai de naturalisation soit ramené à deux ans pour tout le monde.