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Interventions sur "soixante"

208 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

Il est un autre engagement que nous prenons, et que je tiens à rappeler ici. Comme tout se tient, nous sommes opposés à l'autre mesure d'âge de votre projet, sur laquelle le Premier ministre a dit qu'il ne bougerait pas. Nous reviendrons donc aussi sur l'âge auquel on peut bénéficier de sa retraite à taux plein, que vous voulez faire passer de soixante-cinq à soixante-sept ans. Par ailleurs, vous êtes d'un cynisme absolu ce qui est peut-être d'ailleurs le cas d'autres gouvernements en Europe, mais pas tous parce ce que vous savez très bien que certaines personnes, du fait de leurs conditions de travail, ne pourront pas attendre soixante-sept ans pour bénéficier d'une retraite, même petite, à taux plein. Cela est vrai des ouvriers et de ceu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

pour réduire une partie des problèmes financiers de notre système de retraite. Marisol Touraine a bien expliqué ce qu'il faut penser du passage de soixante à soixante-deux ans, mais je tiens à insister sur ce sujet à votre intention, monsieur Copé, mais aussi pour que l'on soit compris au-delà des bancs de l'Assemblée nationale. Oui, il faut garder le droit de partir à soixante ans, sinon cela empêcherait ceux qui auront suffisamment d'années de cotisation de partir à soixante ans. Vous leur direz qu'ils n'ont plus le choix, car il faut sauver le s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

J'ai demandé si vous confirmiez la formule utilisée hier soir à la télévision par Ségolène Royal, selon laquelle, si la gauche revenait au pouvoir un jour, elle ferait passer à nouveau l'âge légal de soixante-deux à soixante ans,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-François Copé :

quitte à diminuer les pensions (Protestations sur les bancs du groupe SRC.) J'attendais de vous une seule phrase. Je voulais que vous, président du groupe SRC, reconnaissiez simplement, pour que les Français le sachent que si la gauche accédait au pouvoir, nous reviendrions à l'âge légal de soixante ans, au mépris du financement des retraites pour l'avenir des Français. (Vives protestations sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marc Ayrault :

Monsieur Copé, m'avez-vous écouté ou bien étiez-vous dans vos notes ? J'ai dit clairement que nous assumions les engagements pris hier soir sur le droit de partir à soixante ans,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarisol Touraine :

Comment se fait-il qu'il ait dit qu'il ne reviendrait pas sur l'âge légal de départ en retraite à soixante ans parce que c'était une conquête sociale qu'il avait même prétendu un jour avoir votée, ce qui relève évidemment du fantasme le plus complet ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarie-George Buffet :

Oui, nous sommes aux côtés des salariés en lutte contre vos mesures, et nous irons jusqu'au bout en prenant l'engagement de revenir à la retraite à soixante ans à taux plein avec des pensions permettant de vivre, si, demain, la gauche est au pouvoir. Votre réforme est injuste parce qu'elle frappe les plus démunis, les femmes aux carrières hachées, les ouvriers. Elle est injuste parce qu'une nouvelle fois, vous répartissez la richesse produite par le travail au profit de ceux qui ont le plus, vers les dividendes des actionnaires. Cette réforme est un...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Dumoulin :

...s et qui serait censée rapporter 31 milliards d'euros, notre collègue Charles de Courson a brillamment démontré il y a deux jours combien elle manque de réalisme et d'efficacité. Le choix du recul de l'âge de départ à la retraite a été fait par quasiment tous les pays. Je sais qu'on aime parler de l'exception française, mais on ne peut pas être le seul pays à s'arc-bouter sur l'âge symbolique de soixante ans, glorieux héritage d'un passé révolu. Refuser la réalité et laisser croire aux Français qu'on peut garantir les retraites en partant à soixante ans est une attitude irresponsable inspirée par une idéologie archaïque. Gouverner, c'est prévoir ; c'est prendre des décisions qui nous engagent pour l'avenir. Les Français méritent un discours de vérité et ne doivent pas se laisser berner par les l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Nicolas :

...lus pertinent que notre pays se caractérise par l'un des âges légaux les plus bas d'Europe et que l'augmentation de la durée d'activité se fera de manière progressive tant dans le secteur privé que dans le secteur public. Toutefois et c'est le sens d'un amendement que je défendrai le recul de l'âge légal de départ à la retraite pourrait ne pas s'appliquer aux assurés qui atteindront l'âge de soixante ans à partir du second semestre 2011 et qui auront épuisés leurs droits à l'allocation chômage qu'ils perçoivent actuellement avant la date initialement prévue de perception de leur pension de retraite. Reculer de quatre mois la date de jouissance de leur retraite entraînera une modification de leurs anticipations particulièrement dommageable : certains ont bien compris que, dans le système actue...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChristian Vanneste :

L'absurdité du mensonge proféré hier par Mme Royal met l'accent sur un mot que M. Ayrault a employé tout à l'heure : le cynisme. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Quel cynisme démagogique quand vous prétendez que vous modifieriez à nouveau l'âge de départ pour revenir à soixante ans ! En effet, vous savez très bien que les problèmes d'aujourd'hui sont dus au chômage et à la crise. (Protestations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Domergue :

Avec l'article 5, nous sommes au coeur même de la réforme, puisqu'il propose le recul à soixante-deux ans de l'âge légal de départ à la retraite. Quels sont les objectifs fixés par le Gouvernement ? D'abord, nous devons sauver le régime par répartition. Cela impose certaines règles. J'ai cru comprendre que, sur les bancs en face, on ne parlait pratiquement plus de régime par répartition. On entend surtout parler de régime à la carte.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Domergue :

La montée en charge progressive de la réforme permettra aux Français de passer à soixante-deux ans sans baisse réelle du pouvoir d'achat.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Domergue :

...eur du déséquilibre. L'augmentation du chômage entraîne une réduction du nombre de cotisants. C'est de la mécanique et les Français sont champions en mathématiques, vous devriez le comprendre. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Je suis heureux, en tant que parlementaire, d'avoir entendu le Gouvernement et le Président de la République réaffirmer qu'on ne reviendrait pas sur le passage à soixante-deux ans. Il y va de la crédibilité tant du Gouvernement que de la réforme. (Rires et vives exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Domergue :

De manière totalement incompréhensible, seuls contre tous au monde, vous défendez encore la retraite à soixante ans. Regardez ce qui se passe autour de vous : tous les pays ont modifié la durée de cotisation et l'âge légal de départ à la retraite. Alors que l'on parle de soixante-deux, soixante-trois, soixante-sept, voire de soixante-huit, dans certains pays, en France, parce qu'il existe des acquis sociaux sur lesquels on ne peut pas revenir, on devrait continuer à imaginer que l'on va continuer à partir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Domergue :

Oui, chers collègues socialistes, vous êtes bloqués sur les soixante ans et, comme l'a annoncé Ségolène Royal hier à la télévision, vous rétabliriez cet âge si vous revenez aux affaires. Eh bien, je vous le dis, c'est votre crédibilité qui est mise en jeu. Aucun Français ne vous croit. Avec votre vision passéiste de l'avenir, vous vous comportez comme une vieille mobylette qui est obligée de pétarader pour se faire entendre parce qu'elle ne peut plus avancer, bloq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Domergue :

Chers amis, vous avez des problèmes avec les chiffres : en 2001, c'était pour les trente-cinq heures, en 2010, c'est avec les soixante ans pour l'age de départ à la retraite. Si je peux me permettre de vous donner un conseil, méfiez-vous de 2012 ! (Applaudissements sur divers bancs du groupe UMP.)

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

... article 5 est au coeur même de l'injustice et de la régression qui caractérisent votre projet : injustice pour les travailleurs qui ont commencé à travailler tôt, quarante-quatre ans de cotisations pour ceux qui ont commencé à travailler à dix-huit ans ; injustice pour ceux qui ont effectué les métiers les plus durs ; injustice pour près de la moitié des salariés qui, entre cinquante-cinq ans et soixante ans, sont sans emploi ; injustice pour les deux tiers des travailleurs qui sont déjà hors emploi quand ils atteignent soixante ans et qui devront attendre deux ans de plus pour sortir de l'insécurité, du chômage et du RSA ; injustice qui va conduire à la paupérisation de nombreux retraités, parce que la réforme se traduira par une nouvelle baisse des pensions, après la diminution de 15 à 20 % déj...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Dolez :

Pour ce qui nous concerne, députés communistes, républicains et du Parti de gauche, nous sommes parfaitement clairs sur le sujet. Je tiens à l'affirmer après les échanges un peu surréalistes que j'ai entendus en début de matinée : nous sommes pour le maintien à soixante ans à taux plein pour tous, avec un taux de remplacement de 75 % et pas une seule retraite inférieure au SMIC. Cela signifie bien évidemment sinon le droit à la retraite à soixante ans n'est qu'un droit virtuel proclamé sans aucune réalité concrète deux choses : premièrement, que nous sommes contre tout allongement de la durée de cotisations parce que accepter un allongement de la durée de c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Dord :

Nous ne serions pas là non plus sans doute si le Président de la République de l'époque avait eu la main un peu moins lourde, s'il s'était contenté d'avancer l'âge de départ à la retraite de soixante-cinq ans à soixante-deux ans. Nous sommes donc là pour des raisons qui remontent à bientôt trente ans. En la matière se posent des questions qui ont été abordées par les uns et les autres. Les députés de gauche ont notamment avancé l'argument selon lequel le Président de la République n'avait pas annoncé une telle réforme et que, jusqu'en 2008, c'est-à-dire avant la crise, il ne s'était pas en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Dord :

Les 35 heures ont été très favorables aux cadres qui avaient de bons salaires. Ceux qui en ont payé la facture, ce sont les ouvriers que vous prétendez défendre. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.) De même si vous ne garantissez pas le taux plein, ce sont à nouveau les ouvriers qui paieront le coût de la retraite à soixante ans. Réfléchissez-y !