La France est confrontée depuis le début des années 2000 à une érosion de sa compétitivité étayée par de nombreux symptômes : détérioration constante de la balance commerciale, pertes de parts de marché, baisse du taux de marge des entreprises... L'économie française s'est mal adaptée aux nouvelles conditions de concurrence qui prévalent au sein de la zone monétaire commune.
Dès lors que la dévaluation n'est plus une option, les entreprises se font concurrence avec une base de coût que la politique monétaire ne peut plus modifier et leur compétitivité-coût devient un élément clé. En conséquence, la hausse continue du coût du travail, liée notamment à la réduction du temps de travail et à la hausse du SMIC qu'elle a entraînée, explique en grande partie l'affaiblissement de la position concurrentielle de la France face à ses principaux partenaires et, plus particulièrement, face à l'Allemagne.
La réforme prévue par le présent projet de loi a...
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