Mesdames, Messieurs, Depuis le début de 2010, le climat économique est dominé par l'inquiétude des investisseurs sur la capacité des grands pays industrialisés à rembourser leurs dettes publiques.
Une inquiétude qui sert d'aiguillon à des mouvements spéculatifs de grande ampleur, lesquels déstabilisent la zone euro et exercent une pression croissante sur les économies de nombreux pays : la Grèce, l'Irlande, le Portugal, l'Espagne et l'Italie.
La crise actuelle de la dette publique ne s'explique pas uniquement par les suites de la crise des subprimes.
Elle s'inscrit dans la continuité d'une évolution engagée dans les années 1970 avec l'obligation faite aux États d'emprunter sur les marchés financiers à des taux parfois supérieurs à leur propre taux de croissance.
Elle est également la résultante de la baisse continue des recettes fiscales aggravée dans des proportions considérables par les politiques libérales conduites depuis plus d'une décennie.
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