Mesdames, Messieurs, La crise a démontré sans ambiguïté la responsabilité cardinale d'une finance dérégulée, hypertrophiée et asservie à l'obsession du profit à court terme dans la mise en péril de l'économie mondiale.
Désormais que vient l'heure d'en acquitter le coût social désastreux et le coût financier spectaculaire sous lesquels ploient aujourd'hui les Etats, et que s'affirme, mais menace de se dissiper, l'opportunité historique d'en tirer toutes les leçons, la question de la moralisation de la finance doit être au coeur des préoccupations de la Représentation nationale.
Chacun connaît les failles du système financier international : logique de court terme et arbitrages spéculatifs sourds aux évolutions de l'économie réelle ; complexité et opacité générales autorisant un recyclage périlleux de risques dissimulés sous des montages savants ; faible contribution au financement des biens publics et de la légitime protection sociale en parfaite...
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