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Les amendements de Didier Migaud pour ce dossier

216 interventions trouvées.

Non ; nous aurons l'occasion de le démontrer. Du reste, vous l'avez en un sens reconnu. Ce qui explique cette différence avec certains autres pays, c'est le niveau de nos prestations sociales (« Bien sûr ! » sur les bancs du groupe SRC) et celui de nos politiques publiques. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Comme le plan de...

Non ; nous aurons l'occasion de le démontrer. Du reste, vous l'avez en un sens reconnu. Ce qui explique cette différence avec certains autres pays, c'est le niveau de nos prestations sociales (« Bien sûr ! » sur les bancs du groupe SRC) et celui de nos politiques publiques. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.) Comme le plan de...

Ce n'est pas moi, mais le Premier ministre, qui a déclaré que notre pays était en situation de faillite. Certes, il y a la crise, et il serait stupide de notre part de considérer qu'elle n'a pas contribué, pour partie, à l'évolution de nos comptes publics. La dégradation qu'ils connaissent, nous la retrouvons dans tous les pays de l'Union euro...

Ce n'est pas moi, mais le Premier ministre, qui a déclaré que notre pays était en situation de faillite. Certes, il y a la crise, et il serait stupide de notre part de considérer qu'elle n'a pas contribué, pour partie, à l'évolution de nos comptes publics. La dégradation qu'ils connaissent, nous la retrouvons dans tous les pays de l'Union euro...

Ira-t-on jusqu'à nous expliquer que, « hors déficit », le déficit est nul ? Voilà qui est bien étonnant. Mais venons-en au grand emprunt, qui apparaît de plus en plus comme un « objet financier non identifié », un OFNI si vous voulez. Tout le discours actuel consiste à nous expliquer qu'il faut dépenser moins en raison de la situation des comp...

Ira-t-on jusqu'à nous expliquer que, « hors déficit », le déficit est nul ? Voilà qui est bien étonnant. Mais venons-en au grand emprunt, qui apparaît de plus en plus comme un « objet financier non identifié », un OFNI si vous voulez. Tout le discours actuel consiste à nous expliquer qu'il faut dépenser moins en raison de la situation des comp...

En effet, 250 milliards en 2009. Pour la première fois en temps de paix, la moitié des dépenses de l'État aura été financée par l'emprunt. Pour 2010, 212 milliards sont prévus, compte tenu d'un besoin de financement de la sécurité sociale estimé à 65 milliards. La semaine prochaine, notre assemblée devra autoriser un découvert des comptes de l'...

En effet, 250 milliards en 2009. Pour la première fois en temps de paix, la moitié des dépenses de l'État aura été financée par l'emprunt. Pour 2010, 212 milliards sont prévus, compte tenu d'un besoin de financement de la sécurité sociale estimé à 65 milliards. La semaine prochaine, notre assemblée devra autoriser un découvert des comptes de l'...

Oserai-je vous rappeler, monsieur le ministre, que les comptes de la sécurité sociale étaient à l'équilibre en 2000, au temps de Lionel Jospin et de Martine Aubry ?

Oserai-je vous rappeler, monsieur le ministre, que les comptes de la sécurité sociale étaient à l'équilibre en 2000, au temps de Lionel Jospin et de Martine Aubry ?

Bien sûr, il faut traquer la dépense inutile et privilégier la dépense d'avenir. Mais ceci posé, nous ne sommes guère avancés. Développer la recherche et l'investissement, encourager la croissance verte, soutenir le secteur des micro- et nanotechnologies ou bien encore l'industrie des véhicules électriques, nous y sommes bien évidemment favorab...

Bien sûr, il faut traquer la dépense inutile et privilégier la dépense d'avenir. Mais ceci posé, nous ne sommes guère avancés. Développer la recherche et l'investissement, encourager la croissance verte, soutenir le secteur des micro- et nanotechnologies ou bien encore l'industrie des véhicules électriques, nous y sommes bien évidemment favorab...

Pourquoi ? Parce qu'entre-temps, la magie du grand emprunt aura opéré. Pour y voir plus clair, il suffit de prêter attention aux propos d'Henri Guaino, conseiller spécial du Président de la République.

Pourquoi ? Parce qu'entre-temps, la magie du grand emprunt aura opéré. Pour y voir plus clair, il suffit de prêter attention aux propos d'Henri Guaino, conseiller spécial du Président de la République.

Le Président de la République ne voulant pas que nous augmentions les impôts, il faut donc emprunter : quoi de plus facile ? Pourtant, Henri Guaino comme le Président de la République savent qu'un emprunt n'est pas une recette je ne leur ferai pas l'injure de croire le contraire.

Le Président de la République ne voulant pas que nous augmentions les impôts, il faut donc emprunter : quoi de plus facile ? Pourtant, Henri Guaino comme le Président de la République savent qu'un emprunt n'est pas une recette je ne leur ferai pas l'injure de croire le contraire.

Vous êtes donc dans la contradiction, monsieur le ministre. Vous étiez favorable à un plan de relance plus ample et vous étiez prêt à assumer certaines dépenses. Mais le problème, c'est que vous allez augmenter les dépenses en diminuant parallèlement les recettes de manière très sensible, nous obligeant à faire un grand écart qui risque de nous...

Vous êtes donc dans la contradiction, monsieur le ministre. Vous étiez favorable à un plan de relance plus ample et vous étiez prêt à assumer certaines dépenses. Mais le problème, c'est que vous allez augmenter les dépenses en diminuant parallèlement les recettes de manière très sensible, nous obligeant à faire un grand écart qui risque de nous...

Le grand emprunt ne fera que reporter la date de l'échéance mais pas son montant. Vous cherchez simplement à gagner du temps jusqu'en 2012, ce qui n'est pas, je crois, une attitude responsable. Et d'ailleurs beaucoup d'entre vous le disent. La Cour des comptes évoque un risque d'emballement de la dette, avec un effet boule de neige. Jean-Luc W...

Le grand emprunt ne fera que reporter la date de l'échéance mais pas son montant. Vous cherchez simplement à gagner du temps jusqu'en 2012, ce qui n'est pas, je crois, une attitude responsable. Et d'ailleurs beaucoup d'entre vous le disent. La Cour des comptes évoque un risque d'emballement de la dette, avec un effet boule de neige. Jean-Luc W...