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Les amendements de Didier Mathus pour ce dossier

309 interventions trouvées.

Nous pensons que la télévision publique doit avoir une autre ambition et être à même de proposer une offre de programme qui concourt à faire de chacun de nous un citoyen libre et éclairé.

Merci de le reconnaître, monsieur le rapporteur. C'est en effet une belle ambition pour la télévision publique, même si elle n'est pas nouvelle : depuis le XVIIIe siècle, c'est la volonté des défricheurs de la connaissance. La télévision est l'un des plus beaux outils de conquête de la connaissance. Je vous renvoie à l'incipit de L'Encyclopédie...

Je sens que la majorité aimerait être seule dans l'hémicycle ; les conditions du débat lui conviendraient certainement mieux !

Le projet de loi en comporte cinquante-quatre, alors soyez patients. M. Gilard aura tout le temps de finir son journal.

L'entreprise unique, qui est l'objet de l'article 1er, ne suscite pas dans notre groupe d'hostilité de principe. La holding créée par la loi d'août 2000 portait en germe des formes d'unification de France Télévisions. J'ai d'ailleurs le souvenir précis qu'à l'époque, certains de nos collègues déjà présents Christian Kert, Michel Herbillon et ...

De façon surprenante, le global media avait d'ailleurs entretenu beaucoup de « buzz » au moment de la commission Copé, alors que ce n'était rien d'autre que ce que font tous les médias de France et du monde entier aujourd'hui : se préparer aux migrations sur le net et au séquençage des offres d'information et de divertissement selon les suppor...

L'existence de plusieurs chaînes a certes des inconvénients, mais vouloir homogénéiser tout cet ensemble comporte des risques pour la capacité de création. Jusqu'à présent, il y avait non pas une concurrence mais une émulation qui était positive pour la créativité de la télévision publique. Demain, ce ne sera plus le cas puisqu'il n'y aura plus...

Alors, l'entreprise unique, pourquoi pas ? Mais sûrement pas dans les conditions où elle est aujourd'hui engagée. Si la mise en commun des fonctions transversales de la société France Télévisions est positive, certains aspects sont extrêmement inquiétants, pas seulement pour l'entreprise et ses personnels, mais pour la création télévisuelle.

Cette énumération, monsieur Kert, vous éclairera sur les raisons pour lesquelles nous sommes tant attachés à inscrire l'objectif du pluralisme dans le marbre législatif, Octobre 2005 : M. Sarkozy intervient pour empêcher la publication d'un livre sur Cecilia Sarkozy. Février 2006 : M. Nicolas Sarkozy conseille la direction d'Europe1 pour la n...

Selon lui, des pressions élyséennes se sont exercées après qu'il eut traité d'« enfant » le Président de la République lors d'une interview. Dans ces conditions, vous comprendrez qu'avec un hyper-Président de la République qui veut exercer tous les pouvoirs, nommer les journalistes, choisir les animateurs et décider des programmes, la question...

Je ne peux laisser le rapporteur qualifier notre amendement d'incantatoire : il s'agit au contraire d'inscrire dans le marbre de la loi une notion essentielle, devenue centrale depuis deux mois. Il ne vous a en effet pas échappé, chers collègues, que la notion même de service public a soudainement changé de nature. En quelques semaines, l'opin...

Dès lors, il est essentiel de rappeler ce que représente le service public, service du public. Nous avons eu un débat analogue en commission à propos de la place des téléspectateurs. Nous y reviendrons à travers quelques amendements. C'est bien de cela qu'il s'agit : la télévision publique est d'abord faite pour être regardée ; lui assigner co...

La patience est le courage de la vertu, disait Cicéron. Il vous faudra donc, cher Michel Herbillon, faire preuve de beaucoup de patience et accepter l'idée que l'opposition ne soit pas toujours d'accord avec vous.

Je relèverai quelques contrevérités proférées par le président de la commission spéciale et par Michel Herbillon. Nous sommes trois, au groupe socialiste, à avoir participé loyalement à la commission Copé, parce que nous estimions que c'était notre devoir, jusqu'au jour où, au petit matin, sur une radio périphérique, nous avons entendu le Prési...

En l'état, nous sommes opposés à ce projet de loi et à la manière dont y est conçue l'entreprise publique, je l'ai déjà expliqué. La représentation nationale n'aura plus de droit de regard sur la géométrie du service public. Je vous donne un exemple. Nous sommes quelques-uns à avoir milité en faveur d'une chaîne Enfance-jeunesse du service publ...

Selon nous, une chaîne Enfance-jeunesse aurait été plus légitime que France 4. Eh bien, un tel débat ne pourra plus avoir lieu dans cet hémicycle, car France 4 n'est plus une société éditrice de programmes. C'est la direction de France Télévisions qui décidera de la géométrie du service public. Des sujets essentiels échapperont donc au Parlemen...

Nous y sommes parvenus malgré les tentatives du gouvernement Raffarin en 2002 pour freiner au maximum le dispositif d'application et de montée en puissance de la télévision numérique terrestre. Ce succès est à mettre au crédit d'un gouvernement de gauche. Voilà pourquoi nous sommes hostiles à l'article 1er qui, en dépit de quelques éléments po...

Sur l'article 58, bien sûr ! ..concerne les propos de M. Copé, inutilement blessants pour l'opposition (Protestations sur les bancs du groupe UMP), méprisants pour le président du groupe socialiste, ce qui est inhabituel de la part d'un autre président de groupe. Afin que M. Copé puisse se rasséréner, je demande une suspension de séance.

Il convient de trouver un bon compromis entre ce que l'on appelle en langage technocratique l'optimisation ou la rationalisation du management de France Télévisions et l'aspiration à la créativité que nous avons ici le devoir de protéger. La question des unités de programmes nous est donc posée. Ce débat nous divise tous un peu. Autant la ...

J'ai une question pour nos collègues de l'UMP : y a-t-il encore des giscardiens dans la salle ? S'il y en a, ils se souviendront peut-être ou auront entendu leurs parents raconter que M. Giscard d'Estaing avait accompli en 1974 un acte d'une ébouriffante modernité en scindant l'ORTF, que la doctrine gaulliste avait jusqu'alors maintenue, et...