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1117 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, cher rapporteur, mes chers collègues, la République française ne reconnaît aucune autre communauté en son sein que celle de ses citoyens égaux en droit. J'ai été choqué par les interventions de notre collègue Chassaigne qui a semblé, s'exprimant sur le 11 novembre, hiérarchiser les morts de...

Il a essayé de réduire le sens de l'engagement des harkis. Je voudrais l'appeler à un peu plus de modestie et, puisqu'il a employé le mot « traîtres », lui rappeler qu'il y a effectivement eu des traîtres en Algérie. Ces traîtres, ce sont notamment les communistes qui ont collaboré avec les fellaghas !

Comme le dit Dominique Schnapper, « La nation se définit par son ambition de transcender par la citoyenneté des appartenances particulières ». Au-delà du rappel de ce principe, il faut constater l'existence d'un débat. Celui-ci a deux aspects : la reconnaissance de communautés unies dans le souvenir du malheur qui les a frappées et la part de r...

Et cette réparation-là n'est pas voisine d'une intention électorale : elle date déjà, et je m'en félicite ! (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Dans le Désert des Tartares, le capitaine Drogo regarde la plaine d'où l'ennemi viendra. La TVA sociale, ce sont les Tartares de la majorité. Lancée par Jean Arthuis, en 1993, dans son livre Les délocalisations et l'emploi, cette idée a souvent été évoquée, mal défendue, attaquée démagogiquement par les socialistes, doctrinairement par les libé...

Bien sûr, ce n'est pas le seul objectif, il ne faut pas oublier le choix des produits et la recherche de leur qualité, par exemple. Mais, sur ce dernier point, le crédit impôt recherche porte ses fruits. La TVA sociale a été mise en pratique avec succès par le Danemark, que vous ne citez jamais, entre 1987 et 1989.

Le pays connaissait une situation économique difficile : dette extérieure, chômage. Le Danemark fait partie de ces pays qui, face à de grandes difficultés, ont eu le courage de procéder à des réformes structurelles. Celles-ci ont permis le redressement de son économie. Il est vrai aussi que, dans ces pays, existe le plus souvent un consensus po...

et de renchérir le prix des produits importés, donc de tendre à rééquilibrer nos échanges. Elle est analogue à une dévaluation compétitive. Elle concernera 80 % des effectifs de l'industrie. Les arguments à son encontre sont très faibles : ceux qui estiment que cela n'aura aucun impact sur nos échanges avec l'Asie, par exemple, oublient que le...

Ce n'est, en tout cas, pas notre conception. Lorsqu'on est élu d'une région industrielle, comme celle de Tourcoing et de la vallée de la Lys, qui recherche, parfois avec succès, le remplacement d'une industrie textile jadis florissante, on ne peut qu'être partisan de cette mesure. La TVA sociale, en avantageant nos produits à l'exportation, com...

Ce n'est pas par hasard que l'un des plus ardents partisans de cette mesure est le fondateur nordiste d'une très grande entreprise de distribution. Pour toutes ces raisons, l'intérêt de notre pays commande une telle réforme. On peut seulement regretter que celle-ci arrive bien tardivement et qu'elle soit par trop mesurée. Certes, elle est cibl...

mais elle s'accompagne d'une augmentation de la CSG, qui n'aura aucun effet sur les importations. On peut regretter qu'une progression plus forte, pratiquée en une ou deux fois dès le début du mandat, n'ait pas été tentée afin de créer une rupture qualitative plus décisive.

L'idée d'un choc de compétitivité lancée récemment par un de nos capitaines d'industrie semble malheureusement étrangère aux techniciens de la finance publique qui aiment davantage montrer leurs talents pour la complexité que pour l'efficacité. Lorsque Jean Arthuis proposait la TVA sociale dans son ouvrage sur les délocalisations et l'emploi, i...

Il n'en reste pas moins que cela va dans le bon sens : celui du redressement de notre industrie, de la lutte contre les délocalisations et pour gagner la bataille de l'emploi, qui est la priorité des priorités.

Je suis frappé de constater que la gauche n'a jamais de courage. Ayons-en un peu pour que le bonheur des Français soit plus grand !