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Certainement !
Selon vous, c'est nous qui sommes a priori suspects !
Notre collègue Claude Goasguen a mis, ce matin, l'accent sur les difficultés que nous avons, en France, à bien prendre conscience des problèmes que pose l'immigration, et ce en raison de l'absence d'outil nécessaire pour appréhender la question.
Il a évoqué la création d'un registre national qui permettrait effectivement de porter un regard lucide sur ces situations et sans doute de mieux répondre aux problèmes sociaux posés par l'ensemble de la population. Notre pays ressemble à un médecin qui refuserait, lorsqu'il examine un patient, de recourir au thermomètre, à l'IRM ou au scanner...
Lorsque je me suis rendu en Suède avec un collègue socialiste, René Dosière, afin de rédiger un rapport, j'ai été convaincu que le registre national était une bonne chose. Lors de l'échange que nous avons eu avec l'ambassadeur de France en Suède, j'ai en effet pris conscience de son efficacité en Suède. Un numéro personnel est attribué à chaque...
Je voudrais faire plusieurs réflexions, si vous le permettez, monsieur le président. En premier lieu, quand on expose les craintes que l'on a à propos de régimes dangereux, j'aimerais qu'on se souvienne qu'ils n'étaient pas tous d'extrême droite. Certains étaient aussi d'extrême gauche.
Le goulag a quand même existé !
C'est un simple rappel, monsieur Braouezec. Je suis sûr que vous ne l'aviez pas oublié. Cela dit, encore une fois, je ne demande pas que l'on crée un registre, en raison même des dangers éventuels. Ce que je demande, c'est qu'on fasse une étude sur la faisabilité et les conséquences d'un tel registre. Cette demande, nous pouvons la partager. P...
Un président de la République s'était, dit-on, rendu célèbre par cette formule : les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent. Monsieur le ministre, malgré toute la confiance que j'ai dans le responsable politique que vous êtes, je ne voudrais pas faire partie de cette catégorie. (Sourires.) Je pourrais donc demander un vote, de portée...
sans doute à quelques parlementaires, un de la majorité et un de l'opposition. On travaille très bien ensemble, j'en ai l'expérience.
Ils feraient donc ce rapport. Mais je n'aimerais pas qu'on dise : « on va en parler un jour ». Vous pouvez très bien demander vous-même que ce rapport soit fait, monsieur le ministre, dans la mesure je remercie M. Caresche de l'avoir rappelé où le rapport Mazeaud concernait justement le problème de l'immigration. Donc, je vous demande simp...
Les propos un peu délirants que l'on vient d'entendre me pousseraient à le maintenir. Mais je résiste à cette tentation. Monsieur le ministre Besson, je tiens compte de votre engagement. Je profite d'ailleurs de la présence de M. le ministre chargé des relations avec le Parlement, qui a une vision panoramique des rapports entre le Parlement et...
Je demande la parole pour un rappel au règlement.
Monsieur le ministre de l'immigration, mes chers collègues, la valeur qui nous est la plus chère c'est la liberté d'expression. C'est parce que nous sommes les héritiers des tribuns du peuple que nous revendiquons ce droit de la parole libre. On peut en faire un bon usage ou un mauvais usage. Cet après-midi, l'un de nos collègues, député et pa...
pour avoir commis un acte illégal d'état civil, s'est permis une diffamation à l'encontre de l'un de ses collègues. Le respect que nous devons nourrir les uns par rapport aux autres va de pair avec ce qui nous différencie. C'est dans la mesure où nous nous respectons en tant que personnes que nous pouvons développer des idées différentes. Cet...
Hélas !
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, l'amendement n° 36 est de nature sémantique : il consiste à remplacer l'intitulé du titre Ier « Dispositions relatives à la nationalité et à l'intégration » par « Dispositions relatives à l'immigration contractuelle ». Reconnaissons que la nationalité et l'intégration n'ajou...
celui qui montre notre volonté de bâtir une immigration dans le respect des personnes et l'égalité de ceux qui accueillent et ceux qui seront accueillis. Tel est le sens de ma proposition. Je reconnais qu'elle est plus philosophique que juridique, et je le revendique même !
Je le maintiens pour le principe, car il est des moments où l'étroitesse du juridisme me déplaît profondément. J'estime qu'il faut donner un peu plus d'ampleur à nos convictions politiques. (L'amendement n° 36 n'est pas adopté.)
Il est assez amusant d'entendre les nombreux discours de gauche en ce début de soirée. Ils révèlent une extraordinaire confusion intellectuelle. J'ai entendu une attaque véhémente contre le « culturalisme » avant que ne soit évoqué le « racisme » de Jules Ferry. Mes chers collègues, je vous rappelle que ces deux idées sont totalement antagoni...