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3820 interventions trouvées.

Les amendements censés reprendre l'accord UIMM ne sont que partiels, et ces lacunes trahissent votre partialité.

Nous y reviendrons, si vous ne votez pas cette motion de renvoi en commission. Le titre III visait à répondre à une demande que nous aurions pu soutenir mais fait, semble-t-il, l'objet d'une concurrence entre vous entre les députés et le Gouvernement. Il va de soi que vous auriez pu le faire évaluer par la commission. S'agissant du crédit d...

Je suis certain qu'avec une telle disposition, qui pourrait être constitutionnelle, l'article 8 bis que vous venez d'introduire aurait à coup sûr été retoqué.

Le titre IV a trait au télétravail, et semblait pétri de bonnes intentions. Le porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre,

qui nous a quittés, semble-t-il ce qui explique sans doute pourquoi il a tenu à s'exprimer tout à l'heure en a montré toute la perversité. Nous attendons de pied ferme qu'il ose venir défendre son amendement. Travailler plus, travailler « comme des malades » voilà qui est proprement scandaleux, et qui révèle une fois de plus votre philos...

À cette occasion, je citerai plusieurs réactions à cet amendement. La première d'entre elles ne vient pas de l'extrême gauche, mais de M. Claude Goasguen, membre de l'UMP : « cet amendement n'est pas du tout cohérent, ni important, ni utile », dit-il.

L'ancienne porte-parole de ce même parti, Mme Chantal Brunel, s'est quant à elle inquiétée des dérives et des fraudes potentielles d'une mesure qui donne l'impression de détricoter un acquis social. « On pourrait même ouvrir des salles de télétravail dans les maternités et les centres anticancéreux », a raillé le villepiniste Jean-Pierre Grand.

Un responsable anonyme, parlementaire du groupe UMP, est catégorique : « Franchement, c'est une grosse connerie, ça va nous faire perdre des milliers de voix aux élections européennes du 7 juin ».

Et voici la cerise sur le gâteau, chers collègues : votre président de groupe, lui, a courageusement déclaré : « Je n'ai pas encore d'opinion ». C'était hier ; peut-être le président Copé s'est-il fait une opinion depuis Voilà pour les réactions politiques. J'en viens aux réactions syndicales. La CFDT estime qu'il s'agit d'une diversion ; FO ...

Enfin, le « repaire gauchiste » bien connu de M. Poisson, la CFTC, a jugé la proposition de Frédéric Lefebvre inadmissible.

C'est donc un amendement qui fait presque l'unanimité contre lui, à l'exception du président Copé qui n'a pas d'opinion. Il s'agit donc bien de la manoeuvre qu'a signalée notre excellent collègue M. Mallot, consistant à élever un rideau de fumée pour faire diversion sur les autres aspects du texte.

Je n'interviendrai donc pas sur le télétravail cela a déjà été fait largement. J'aurais souhaité, madame la secrétaire d'État, que siège à vos côtés le ministre des affaires sociales, s'agissant d'un texte sur l'emploi.

mais il me semble que sur un texte ayant trait à la création et au maintien de l'emploi, la présence du ministre des affaires sociales ou du secrétaire d'État chargé de l'emploi aurait sans doute été utile. Il va de soi que je ne voudrais pas être irrespectueux à votre égard.

Quoi qu'il en soit, s'agissant du télétravail, je n'évoquerai qu'un seul élément, déjà largement présenté par Mme Delaunay : l'absence de protection de la vie privée dans la loi ou encore la perte du lien entre salariés et entreprises sont autant de sujets que vous passez sous silence, sans doute parce qu'ils vous gênent. J'en viens à l'articl...

Ce n'est en rien méprisant : nous avons rencontré les salariés de Pôle emploi, chère collègue !

Je tiens à rappeler que vous auriez fait oeuvre plus utile en suggérant de renforcer les moyens de Pôle emploi, car ces salariés sont aujourd'hui surchargés

L'article 11 ne mange pas de pain : il prévoit un rapport sur le télétravail en lien avec les services publics. Ce qui détruira quelques arbres de plus, pour un rapport qui rejoindra les précédents