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Dans une autre vie, quand j'enseignais les mathématiques,...
il m'est arrivé de voir des étudiants dormir le lundi matin. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Quand je leur demandais s'ils avaient fait la fête la veille, ils me répondaient qu'ils avaient travaillé : le salaire de leurs parents était trop élevé pour qu'ils puissent obtenir une bourse, mais insuffisant pour leur permettre de suivre...
Une forte proportion des étudiants qui ont une activité professionnelle réussissent moins bien leurs études, quand ils ne les abandonnent pas.
Je proposerai tout à l'heure, indépendamment de l'augmentation des bourses, un certain nombre de moyens pour ne pas envoyer les étudiants vers des métiers de la vente pour lesquels ils ne sont d'ailleurs ni formés ni qualifiés. Un certain nombre d'organisations syndicales, y compris patronales, nous l'on dit : employer des étudiants, c'est bien...
Mais, me direz-vous, cela arrange les familles recomposées. Mais refusez-vous à ces familles, qui ont été décomposées, le droit de se recomposer autrement ? Des femmes seules peuvent très bien retrouver un compagnon. De toute façon, cette proposition de loi fera bien plus de dégâts dans les familles ordinaires qu'elle ne résoudra des problèmes ...
Quand bien même nous accepterions l'idée que le volontariat est possible en temps normal, l'est-il en période de crise, quand le salarié est fragilisé ? Aujourd'hui, celui qui cherche un emploi a moins que jamais le choix de refuser les conditions et les contraintes que ne lui impose peut-être pas, mais que lui « suggère » son employeur potenti...
Je ne vois pas le rapport. Le refus de travailler le dimanche peut donc entraîner une mise à pied, un licenciement.
Mais on parle de réversibilité. Selon un amendement, en cas de besoin ponctuel, pour un événement familial, le salarié devrait pouvoir demander à ne pas travailler le dimanche pendant un certain temps. Cette question a grandement agité la majorité à cette heure, je ne sais pas où nous en sommes et, je lui en donne acte, le rapporteur pour a...
En effet. M. Mallié propose donc que ce salarié ait un droit de priorité. Mais priorité pour quoi ? Pour retrouver un emploi sur lequel on ne travaille pas le dimanche s'il en existe dans le même établissement ou la même entreprise. Autrement dit, « allez vous faire voir chez Plumeau ! » Vous n'avez pas d'emploi, mais j'ai respecté la loi : vo...
C'est bien de l'amendement que vous avez déposé que je parle. J'en viens au texte de façon un peu plus détaillée. Ce texte instaure la confusion en posant deux questions, auxquelles il apporte des réponses différentes en essayant de faire croire qu'elles sont satisfaisantes. En fait, on mélange tout. Les ZACE sont devenues des PUCE, les commun...
Moi de même. Nous avons trouvé des failles dans votre dispositif.
Cela vous gêne, je le comprends. D'ailleurs, en commission un certain nombre de collègues de droite ont été ébranlés en vérifiant dans le texte même que nos arguments étaient justifiés. Vous pouvez toujours sauter sur votre chaise en criant « volontariat, volontariat », et « doublement du salaire, doublement du salaire », ce n'est pas, si on li...
Nous reviendrons sur cette question d'accord salarial, sauf si vous acceptez nos amendements qui prévoient le doublement du salaire au minimum. Commençons par les communes touristiques. Vous avez entretenu la confusion,
je vais essayer de remettre un peu d'ordre. Dans les communes touristiques, votre texte ne prévoit aucune contrepartie.
Il faut que vous l'assumiez.
Dans les communes touristiques, votre texte ne prévoit aucun volontariat.
Eh bien, assumez. Monsieur Ollier, vous affirmiez en commission que tout se ferait sur la base du volontariat.
Non ! Je vous renvoie au rapport. Ce n'est pas des PUCE que vous parliez en disant cette phrase. M. Reynès lui, au moins, assume, en écrivant noir sur blanc dans son rapport que dans les zones touristiques et thermales, le travail ne se fait pas sur la base du volontariat. Arrêtez de dire, comme l'a fait le ministre en réponse à une question d...
Ce calcul fait également intervenir le nombre de chambres d'hôtes, multiplié par deux, et le nombre d'anneaux de plaisance, multipliés par quatre. Je vous épargne les autres éléments.
Par exemple, pour qu'une commune de 10 000 habitants soit considérée comme une commune touristique, il faut qu'elle dispose d'une capacité d'hébergement équivalant à 4,5 % de sa population, soit 450. Il suffit donc que cette commune dispose de cinquante chambres d'hôtels et de vingt logements meublés ce qui n'est pas énorme pour une commune d...