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Ce problème est central. Faute d'harmonisation réelle de la fiscalité européenne, nous nous trouvons dans une situation extrêmement difficile : j'ai rappelé les chiffres. Notre objectif est par conséquent de demander au Gouvernement d'entamer une négociation dans le cadre européen, car nous n'avons pas fini, à défaut d'harmonisation, de discute...
Comme vous le voyez, notre amendement a été adopté par la commission.
Cela fait quatre ans que le Gouvernement travaille sur ce texte, et il est tout de même assez intéressant de lire l'évaluation préalable, qui fait quinze pages. Je vais formuler deux remarques, monsieur le ministre. La première porte sur la forme. L'incidence budgétaire de la réforme n'est pas chiffrable. Nous ne pouvons l'accepter dans la me...
Je cite l'argument employé contre celle-ci : « Elle ne serait qu'apparente du point de vue fiscal puisqu'elle ne viserait que les impôts autres que l'impôt sur le revenu ou l'impôt sur les sociétés pour lequel la transparence n'est généralement pas reconnue. » Monsieur le ministre, pourquoi ne pas étendre la transparence ? Pourquoi ne pas aller...
En l'état actuel du droit, les personnes mariées ou pacsées sont considérées comme une personne unique pour l'appréciation des seuils d'imposition des plus-values professionnelles lorsqu'elles sont associées dans la même entreprise, alors que tel n'est pas le cas si elles ne sont ni mariées ni pacsées. Il s'agit donc, avec ce petit sous-amende...
Mais non !
Que l'on soit bien clair, monsieur le rapporteur général : ce sous-amendement concerne uniquement les associés qui ont une déclaration commune, c'est-à-dire les personnes unies par les liens du mariage ou pacsées.
Cela est logique puisque les concubins, eux, fournissent deux déclarations et bénéficient ainsi de deux abattements qui se cumulent. Le dispositif actuel est anti-mariage et anti-pacsage. (Mouvements divers.)
Permettez-moi de contester le théorème de Modigliani-Miller selon lequel un effet de levier permet d'optimiser la richesse du patrimoine des actionnaires : si, à un moment donné, on diminue trop ses fonds propres par rapport à son endettement, le coût de l'endettement augmente pour atteindre un optimum. Or ce théorème ne tient pas compte de l'...
C'est important, monsieur le rapporteur général !
Tout cela ne sert à rien ! Tous ces débats ne servent à rien, mes chers collègues, et cela est triste. Cette motion, l'opposition elle-même n'y croit pas. Nous avons déjà balayé tous vos arguments, donc nous voterons contre ! (Rires et applaudissements sur les bancs des groupes NC et UMP. Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Je voudrais féliciter Jean-Pierre Brard qui a au moins le mérite de nous faire rire sur des matières rarement drôles.
D'autant, pour reprendre l'expression favorite de l'un de nos orateurs, que la situation n'est pas particulièrement rose. Je voudrais cependant répondre au fond à son intervention, qui n'est qu'une relecture approximative du livre IV du Capital, lequel nous explique que les profits augmentent dans la valeur ajoutée je traduis en termes moder...
En effet, le grand capital, voulant lutter contre la baisse tendancielle du taux de profit, augmente la part de ses profits. (Rumeurs sur les bancs du groupe GDR.) Je ne sais si c'est votre cas, mais j'ai lu Le Capital, monsieur Brard, et j'ai du mérite, car franchement
Mais, monsieur Brard, avez-vous consulté les comptes de la nation pour vérifier vos affirmations ? Car elles sont fausses ! En France, la part des salaires dans la valeur ajoutée est stable sur ces dix dernières années. En revanche, elle a fortement baissé aux États-Unis et en Angleterre, et il y a sans doute une raison à ce que la crise ait to...
Votre camarade !
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, ce quatrième collectif budgétaire au titre de l'année 2010 sera l'occasion pour moi, au nom du groupe Nouveau Centre, de dire une nouvelle fois l'urgence du rétablissement de nos comptes publics. À ce titre, cette loi de finances rectificative comporte plusieurs motifs d'inquiét...
alors que 50 % des économies dues aux réductions d'effectifs devaient être recyclées en primes destinées aux fonctionnaires, le taux réel pour 2010 sera de 73 %. Il est clair que nous ne pouvons pas tenir une masse salariale constante si nous ne prenons pas des mesures beaucoup plus dures que celles que nous avons adoptées jusqu'à présent. Il...
Cette affaire est très ancienne : cela fait six ans que nous répétons qu'il faut doter les OPEX de 800 à 850 millions d'euros. Si nous ne le faisons pas, le dérapage se reproduira chaque année. Le rapporteur général a montré que les économies n'étaient pour l'essentiel que des économies de constatation, non reconductibles en 2011. Sur 3,1 mill...
Quand bien même serait-elle appliquée sur des axes suffisamment nombreux, le problème se poserait alors sur les communales.