Les amendements de Catherine Génisson pour ce dossier
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Mme la secrétaire d'État, je vous remercie pour votre réponse, mais elle me semble incomplète. Vous avez évoqué le code communautaire relatif aux médicaments et l'éventualité d'une saisine de la Commission, mais quelle est la position du Gouvernement sur le contenu excessivement libéral de l'actuelle directive ?
Le lourd silence qui pèse sur notre hémicycle montre que nous évoquons un sujet grave. Vous avez évoqué, monsieur Le Fur, un orchestre dans lequel jouaient des personnes trisomiques. Chacun d'entre nous a sans doute un exemple semblable en tête et je pourrais, pour ma part, vous citer une compagnie théâtrale à laquelle prennent part des personn...
alors que d'autres ont une activité physique et intellectuelle extrêmement réduite, le handicap mental pouvant d'ailleurs être aggravé par des problèmes physiques importants, notamment des malformations cardiaques qui, de nos jours, peuvent néanmoins être opérées avec succès. Il me paraît très important de permettre à la femme ou au couple ...
Nous sommes nombreux à nous être mobilisés sur ce sujet extrêmement difficile, habités, comme vient de le dire M. Le Fur, par une interrogation permanente. Pour ma part, j'ai évolué sur cette question. En 2004, je n'étais pas favorable à un tel dispositif, car j'estimais qu'il privilégiait en effet le désir de retrouver « la vie comme avant », ...
Pour la défense de cet amendement nous avons entendu des arguments tout à fait louables relatifs notamment au désespoir de certaines femmes, de couples qui aspirent très légitimement à créer une famille, à un projet parental. Je suis néanmoins surprise que, face à une légitime revendication et à des problèmes fondamentaux, l'on veuille apporter...
Je ne serai pas très longue car je crois que Laurence Dumont veut aussi intervenir, mais je reprendrai l'expression d'Axel Kahn : la mère de l'enfant c'est la femme qui accouche. Nous connaissons en effet la force des liens qui existent entre le foetus et la femme qui porte un enfant neuf mois. Nous connaissons aussi la force des liens qui unis...
car elle pose un problème éthique qui devrait être pris en considération non seulement au niveau français, mais aussi au niveau européen, voire au niveau international. Nous sommes en effet dans une logique de transgression qui est la non-prise en compte de la dignité de la personne humaine, de la femme en l'occurrence. (Applaudissements sur q...
Là où il se trompe, c'est qu'Aurélie Filippetti a moins parlé de Prométhée que d'Épiméthée !
Monsieur le président, madame la secrétaire d'État, mes chers collègues, je veux dire ma fierté de participer à ce débat sur la révision des lois de bioéthique et me féliciter de la qualité de nos travaux, tant dans la mission d'information qu'au sein de la commission spéciale. Je vous en remercie, monsieur le président, ainsi que vous, monsieu...
Les travaux de nos commissions ont en effet été de grande qualité. Nous avons écouté les courants religieux et philosophiques : il est nécessaire pour un État laïque d'agir ainsi, mais il ne saurait pour autant être question de laisser telle ou telle religion arbitrer nos décisions. Je me félicite également de la parole apportée par nos concit...
Je pense toutefois que cet argument n'est pas suffisant pour déterminer la décision que nous devons prendre. Quant à moi, je pense que nous devons opter pour l'autorisation encadrée. J'ai été convaincue par le président de notre commission spéciale, qui a fait observer que, s'il y a bien transgression, ce n'est pas au stade de la recherche, mai...
Il est important que nous donnions un signal fort à nos chercheurs et à la recherche, que nous ayons un contrat clair, posant naturellement en principe le respect de la dignité de la personne humaine. Je participerai activement au débat pour défendre l'autorisation encadrée de la recherche. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Non, il n'est pas question d'Arras, je n'en ferai pas une affaire personnelle, comme M. Le Déaut. Il me semble que ces personnes que l'on évoque conservent la possibilité de participer aux recherches. Ce qu'elles ne peuvent plus être, c'est professeur titulaire de chaire. Mais n'est-il pas logique que, pour être professeur titulaire de chaire ...
Je ne souhaite pas allonger inutilement les débats, mais pourquoi ne pas revenir à la dénomination « laboratoire de génétique », ce qui résoudrait tous les problèmes ? J'ai un peu l'impression qu'il s'agit de protéger des prés carrés
Autoriser les dons croisés d'organes entre personnes vivantes ne doit pas nous empêcher de continuer de réfléchir à la question des prélèvements sur les cadavres. Pour ma part, je demeure favorable à la disposition législative actuelle, à savoir le principe d'un registre des refus.
Nous avons tous observé que le grand public connaissait mal le sujet et qu'il fallait y remédier. Je m'interroge sur le pourcentage de familles 30 % de familles qui refusent le prélèvement d'organes. Pourquoi est-il si élevé ? En partie, au moins, parce qu'il est rare que le corps de la personne décédée arrive dans un lieu spécialisé, où i...
Nous aurions beaucoup moins de refus de la part des familles si nous les respections, et le respect passe par l'accueil dans des lieux dédiés, par des personnes compétentes.
Si ces conditions sont réunies, je puis vous assurer que nous aurons de bien meilleurs résultats, avec un pourcentage de refus bien inférieur à 30 %.