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Les faits sont têtus.
Tout d'abord, depuis que nous avons pris les mesures qui s'imposaient pour mieux suivre les demandeurs d'emploi, pour répondre à leurs attentes, pour réorganiser l'ANPE, pour créer des maisons de l'emploi, le taux de chômage a baissé. C'est le cas depuis quatre ans, et ce résultat nous le devons à la majorité et vous ne pouvez pas le contester....
ce qui signifie bien qu'il existe un défaut d'adéquation entre l'offre et la demande, et ce projet de loi permettra d'y remédier. Troisième fait têtu, cité par le CRÉDOC, le taux de retour à l'emploi augmente de plus de 10 % au dernier mois de l'indemnisation du chômage. Il y donc bien dans ce système quelque chose qui ne fonctionne pas, et v...
Dernier fait têtu : toujours selon le CRÉDOC et M. Delors fait, mot pour mot, le même constat , après un an de chômage, les chances de retour à l'emploi sont divisées par deux. En conséquence, plus tôt on intervient pour répondre aux attentes du demandeur d'emploi, meilleurs sont les résultats. Nous rejetterons cette question préalable car ...
Je suis élu de la nation, monsieur Gremetz ! Je suis même mieux élu que vous.
Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, le débat que nous avons aujourd'hui sur les orientations de nos finances publiques n'est pas un simple débat technique : c'est un problème politique qui touche aussi bien l'avenir des collectivités locales que le fonctionnement des administrations publiques ou la pérennité de no...
Quand tous les gouvernements européens se sont acquittés de leurs obligations et ont réduit leur dette publique, nous nous sommes accommodés d'une situation qui rend chaque année plus douloureux le retour à l'équilibre. Aujourd'hui, nous sommes une nouvelle fois à la croisée des chemins.
Soit nous engageons résolument une politique de désendettement qui ne donnera des résultats que progressivement, année après année, soit nous estimons que la conjoncture économique est incompatible avec un effort supplémentaire sur les finances publiques et qu'il vaut mieux laisser filer le déficit, ou le contenir tant bien que mal. Pour ma pa...
Il suffit aussi de regarder la conjoncture économique : le retour d'une inflation, même limitée, a un impact négatif lourd sur nos finances publiques. L'inflation par les coûts, liée à la hausse du prix du pétrole, réduit les recettes fiscales de l'État et alourdit les dépenses sociales, tandis que l'augmentation des taux d'intérêt accroît méc...
Pour inverser le cours des choses, il est essentiel de définir une stratégie ambitieuse et d'avancer dans trois directions. La première est politique. Il s'agit de faire comprendre aux Français que notre pays se trouve aujourd'hui dans une situation singulière en Europe, que son endettement est un fardeau qui pèse sur l'économie réelle et que ...
Mais il ne faut pas non plus surévaluer l'efficacité de ces outils. Réduire par exemple les dépenses de fonctionnement de l'État est naturellement un impératif. Mais n'oublions pas qu'elles ne représentent que 35 % de la dépense publique, contre 53 % pour les prestations sociales et les autres transferts. Ce n'est donc pas la seule réduction d...
Monsieur le président, monsieur le ministre, chers collègues, tous ici nous avons écouté avec attention la question préalable posée au nom du groupe socialiste par M. Sirugue.
Tous ici, nous avons compris ce que demandait le groupe socialiste : rester immobile dans un monde qui change.
Pourtant, nous le savons, la France ne peut plus reculer devant la rénovation nécessaire de son modèle social. Tout ce que nous ne faisons pas maintenant, nous devrons le faire avec plus de difficulté encore demain. Alors oui, vous avez raison, le changement doit se faire dans le dialogue et dans la concertation. C'est tout le sens de la loi d...
Monsieur Sirugue, quand vous dites que la réduction du temps de travail est le seul progrès possible pour notre pays, je vous réponds non ! C'est l'augmentation de l'offre de travail qui constitue un progrès pour notre pays, un travail pour tous ! Les salariés aspirent eux-mêmes à des modifications de leur temps de travail, soit pour gagner da...
Toutes les raisons évoquées précédemment devraient suffire à nous convaincre que non, nous ne pouvons pas attendre pour libérer la croissance, le travail et l'emploi.
J'y ajoute une dernière raison : sommes-nous vraiment convaincus que les partenaires sociaux dans leur ensemble souhaitaient négocier sur cette question ? Vous me direz qu'il existe des branches pour négocier : mais quelles sont les branches qui négocient réellement à ce sujet ? Où en sommes nous de ces négociations ? Au point mort. Je crois pa...
Mais ils mesurent aussi l'impatience des Français et la responsabilité qui est la leur face aux défis économiques. Nous avons été élus, nous, députés de la majorité, sur un mandat et des engagements, clairs. Nous tiendrons ces engagements, et nous les tiendrons dans les délais voulus. C'est pourquoi le groupe UMP rejettera la question préalable...
Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, chers collègues, les questions de défense sont d'abord des questions de politique.
C'est pourquoi je me réjouis de la tenue aujourd'hui, dans notre hémicycle, d'un débat autour du nouveau Livre blanc. Je ne reviendrai pas sur les analyses du contexte stratégique qui figurent dans ce document : je les partage pour l'essentiel, notamment en ce qui concerne le risque terroriste et la prolifération des armes de destruction massi...