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Chiche ! Pourquoi pas un référendum pour donner le dernier mot au peuple en ce qui concerne le droit à la retraite ? (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)
C'est la contradiction du Gouvernement !
Nous n'avons plus de temps de parole ! Ce nouveau règlement est scandaleux. La prochaine fois, nous viendrons avec des bâillons !
Qu'est-ce que cela vient faire dans la loi ?
Sauf pour les magistrats !
Il ne fallait pas devenir ministre !
Et le bouclier fiscal ?
Parce que c'est justement le bon moment !
Je ne fais pas un numéro ! Soyez respectueux, jeune homme ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Il avait pris un coup de froid.
Jamais !
Il faut créer des emplois !
Eh oui !
Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, pour commencer, je vais vous lire un extrait d'un article de La Tribune paru le 31 août dernier. « De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, l'intitulé de cette table ronde du Medef, qui tient son université d'été » où vous vous êtes...
Comme on le voit, monsieur le ministre, votre projet de réforme écrit à l'encre du Medef en cache un autre, pire encore : la privatisation de notre système de protection sociale.
C'est là le fond de votre démarche : faire progressivement le lit de la maîtrise de notre système social par les grands groupes d'assurance assoiffés de profits juteux.
Vous avez beau répéter, la main sur le coeur, que vous voulez sauvegarder notre système de retraite par répartition, c'est tout le contraire que vous êtes en train de faire. (Approbations sur les bancs du groupe GDR.) On sait bien que votre gouvernement ment sciemment et effrontément.
Vous avez l'art d'essayer de faire prendre des vessies pour des lanternes. On avait eu droit au même discours de la part d'Édouard Balladur en 1993 : on allait voir ce qu'on allait voir quant à l'avenir des retraites, nous disait-il. Et on a vu !
Les pensions de retraite ont baissé d'environ 20 % depuis !
En 2003, bis repetita avec la réforme Fillon : même argumentation et même échec programmé.