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Les amendements de Alain Bocquet pour ce dossier

20 interventions trouvées.

Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, d'abord je veux élever une vive protestation, après toutes celles qui se sont exprimées, sur la manière dont est mené le débat

à marche forcée, avec un règlement complètement anti-démocratique et qui conduit à ce que les députés que nous sommes soyons interdits de parole. C'est inacceptable. J'espère que les choses se modifieront. La retraite à soixante ans, contrairement à l'idée que vous voulez accréditer, ce n'est pas fini, le combat pour défendre ce droit histori...

Chiche ! Pourquoi pas un référendum pour donner le dernier mot au peuple en ce qui concerne le droit à la retraite ? (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)

Nous n'avons plus de temps de parole ! Ce nouveau règlement est scandaleux. La prochaine fois, nous viendrons avec des bâillons !

Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, pour commencer, je vais vous lire un extrait d'un article de La Tribune paru le 31 août dernier. « De l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace, l'intitulé de cette table ronde du Medef, qui tient son université d'été » où vous vous êtes...

Comme on le voit, monsieur le ministre, votre projet de réforme écrit à l'encre du Medef en cache un autre, pire encore : la privatisation de notre système de protection sociale.

C'est là le fond de votre démarche : faire progressivement le lit de la maîtrise de notre système social par les grands groupes d'assurance assoiffés de profits juteux.

Vous avez beau répéter, la main sur le coeur, que vous voulez sauvegarder notre système de retraite par répartition, c'est tout le contraire que vous êtes en train de faire. (Approbations sur les bancs du groupe GDR.) On sait bien que votre gouvernement ment sciemment et effrontément.

Vous avez l'art d'essayer de faire prendre des vessies pour des lanternes. On avait eu droit au même discours de la part d'Édouard Balladur en 1993 : on allait voir ce qu'on allait voir quant à l'avenir des retraites, nous disait-il. Et on a vu !

Aujourd'hui, vous mettez vos pas dans les mêmes ornières, en toute connaissance de cause. En 2018 vous ne serez évidemment plus aux manettes ! , ce sera à nouveau un échec patent, avec au passage une régression sociale terrible, frappant le monde du travail et les retraités. Votre texte déroule le tapis rouge pour l'épargne-retraite et les ...

Il est vrai que Denis Kessler, l'idéologue du Medef, mon ami Roland Muzeau l'évoquait hier à cette tribune ,

..a écrit un article fameux où il expliquait que les réformes sarkozyennes n'avaient d'autre but, prétendument pour « raccrocher la France au monde », que de liquider les acquis du Conseil national de la Résistance mis en oeuvre, rappelons-le, à la Libération dans une France exsangue. Vous ne cessez d'aller chercher vos exemples ailleurs, dans...

Vous feriez mieux de valoriser et de faire rayonner le modèle français et son exceptionnalité fondés sur la solidarité et le progrès humain. Vous ne dites pas toute la vérité quand vous évoquez, comme hier, l'augmentation de l'espérance de vie pour justifier votre réforme rétrograde. Espérance de vie, oui mais dans quel état de santé ? Là est ...

Le groupe des députés communistes et du parti de gauche a déposé une proposition de loi alternative dont vous refusez de débattre. Elle propose entre autres, je le rappelle, de taxer les revenus financiers pour une recette de 30 milliards d'euros. Elle prévoit la mise en place d'une véritable politique de l'emploi à l'inverse de ce que vous fai...

est déterminée à défendre bec et ongles les orientations que vous voulez faire passer en force. C'est à l'évidence un projet idéologique. Mais, heureusement, le rejet de votre réforme grandit dans le pays comme en témoigne l'énorme mobilisation d'hier avec 3 millions de manifestants. Et ce ne sont pas les miettes annoncées ce matin par le supe...

Il s'agit, monsieur le président, d'une remarque sur l'ordre du jour. Je souhaite, de même que mes amis, que ce débat sur les retraites soit reporté (Rires sur plusieurs bancs du groupe UMP) et je vous explique pourquoi. Nous avons un gouvernement « déchéant », en ce sens qu'il est déchu virtuellement, comme l'a annoncé le Président de la Répub...

Il doit donc s'occuper et s'occupe des affaires courantes. Peut-on considérer que la remise en cause du droit à la retraite à 60 ans relève des affaires courantes ?

Cela n'est pas acceptable. Comme le Gouvernement ment, énormément et sciemment, nous souhaitons que ce débat soit reporté

parce que, contrairement à ce qu'affirme régulièrement, la main sur le coeur, le ministre Éric Woerth, il ne s'agit pas de défendre la retraite par répartition, mais de la faire exploser !

Après la première étape que fut la réforme Balladur, suivie de la réforme Fillon en 2003, nous avons affaire à présent au troisième étage de la fusée. Or, chez nous, les « minteux », comme on dit dans le département du Nord, on les repère de loin ! C'est la raison pour laquelle nous demandons, officiellement et solennellement, que cette grave ...