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Interventions sur "médecin" de Catherine Génisson


98 interventions trouvées.

Je ne comprends pas, madame la secrétaire d'État, la fin de votre argumentation. Le secret médical, c'est entre le patient et le médecin. Cela suppose donc nécessairement l'information.

Je prends trois secondes pour lever toute ambiguïté : cet article ne concerne pas les professionnels de santé en général, mais uniquement les médecins. (Les amendements identiques nos 80 et 142 ne sont pas adoptés.) (L'article 3 bis AA est adopté.)

...anisent entre eux pour l'assurer. Je pense qu'ils connaissent les dates de vacances des uns et des autres. Il y a aussi les maisons de garde. Un autre système, appelé à se développer, fonctionne bien : la régulation médicale de la permanence des soins. Pour faire tout cela, il faut avoir un minimum de renseignements et d'informations. Je ne comprends vraiment pas ce qu'il y a d'offensant pour les médecins libéraux à informer je n'ai pas dit déclarer qui de droit de leurs dates de congés. Il ne s'agit pas de « fliquer » les médecins, mais de permettre une bonne organisation. Pour ma part, je participe à la régulation médicale de la permanence des soins. Dans ce cadre, il me semble naturel de connaître les dates de congés des uns et des autres afin de rendre le meilleur service possible à nos c...

et dont l'utilité n'a pas été formellement prouvée. Je n'ai pas très bien compris, monsieur le ministre : pour les médecins qui ne partent pas à la retraite dès qu'ils en ont atteint l'âge, vous préconisez l'idée selon laquelle ils ne seraient soumis à aucune charge ni aucune contrainte. Or je ne vois pas pourquoi on empêcherait tout à coup un médecin de télétransmettre si, sur le point de partir à la retraite et alors qu'il a télétransmis depuis de nombreuses années, il décidait de poursuivre son activité. Je ne voi...

Il s'agit souvent de spécialistes qui s'entêtent à ne pas vouloir s'y résoudre. Quand on est médecin et spécialiste de surcroît, ce n'est tout de même pas la croix et la bannière de trouver le référentiel pour se procurer le matériel nécessaire. Ensuite, vous souhaitez que les médecins en question ne soient soumis à aucune charge. Qu'est-ce que cela signifie ?

Il s'agit bien, toujours, de la question de la télétransmission ? Ou bien ces médecins seront-ils exonérés de cotisations sociales ?

...us sommes d'accord. Mais, quels que soient ceux qui en décideront, il leur faudra du courage politique pour l'appliquer. Car il y a actuellement une opposition farouche, frontale, de la part de celles et ceux qui sont concernés. Et puis, comme l'a dit Mme Fraysse, il y a des millions de Français qui doivent poser leurs congés quand ils partent en vacances. Il y a même, parmi eux, des milliers de médecins car, si les médecins libéraux n'ont pas actuellement l'obligation de poser leurs congés, ceux qui exercent à titre salarial dans les hôpitaux y sont obligés c'est d'ailleurs une obligation tout à fait nécessaire, et qui ne coûte pas grand-chose. Non seulement ils y sont obligés, mais ils sont contraints de prendre leurs congés à certains moments, car le manque de médecins, y compris dans le se...

Je voudrais répondre à Mme la rapporteure et à M. le ministre. Il n'est pas question d'obliger les jeunes médecins à souscrire à ce type de contrat, mais de demander aux directeurs d'ARS de le leur proposer systématiquement. Il s'agit d'une question d'égalité de droits et de devoirs sur l'ensemble du territoire. Cela me semble une proposition incontournable.

a permis une répartition convenable des médecins généralistes et des spécialistes sur l'ensemble du territoire. Elle est donc loin d'être absurde. Dans la mesure où notre collègue assortit sa proposition de la possibilité pour un étudiant de passer trois concours d'internat dans trois régions différentes, cela répond aux objections du ministre, notamment concernant la génétique. Je signale au passage que, pour favoriser l'accès aux études mé...

Le rôle du médecin régulateur est de proposer, par téléphone, en fonction des renseignements qui lui sont fournis, les solutions les plus adaptées à une situation donnée. Les équipes des SMUR se réduisent actuellement à un chauffeur, à un médecin urgentiste et à un infirmier anesthésiste. Abstraction faite des difficultés liées à l'insuffisance des moyens dont dispose l'hôpital public, je suis favorable à l'amende...

Le terme « miracle » n'était sans doute pas celui qui convenait, mais il est exact qu'on pourrait d'ores et déjà tirer les leçons d'expérimentations en cours. Ainsi, dans le Nord-Pas-de-Calais, on peut appeler vingt-quatre heures sur vingt-quatre, pour des situations d'urgence psychiatrique grave, une cellule médico-psychologique composée d'au moins un médecin psychiatre, parfois d'un psychologue, et d'un infirmier de psychiatrie. Le travail qu'elle accomplit est remarquable.

Ma question porte sur les dépassements d'honoraires abusifs, même si, pour beaucoup, ce sujet concerne la négociation conventionnelle. Nous constatons, en effet, que 40 % des médecins en secteur 2 c'est-à-dire des spécialistes pratiquent des dépassements d'honoraires et que, entre 1985 et 2005, ceux-ci sont passés de 23 % à 45 %. Or ces chiffres statistiques recouvrent une réalité complexe. Je souligne cependant que les dépassements abusifs ne sont pratiqués que par une minorité. Pour autant, ces dépassements d'honoraires posent des problèmes à nombre de nos concitoyens,...

Je m'associe à mes collègues pour demander que ce sujet soit traité très rapidement. Je rappelle que le problème a été aggravé par l'instauration du MICA, consistant dans l'octroi d'une allocation de remplacement de revenu aux médecins libéraux conventionnés choisissant de cesser leur activité avant l'âge de 65 ans, qui a eu pour conséquence d'augmenter brusquement les dépenses du Fonds. J'insiste : il y a vraiment urgence à traiter ce sujet de société.

À mon tour, je remercie le rapporteur pour ses propositions intéressantes et courageuses. Sur la démographie médicale, je m'insurge contre la mise en avant de la féminisation à propos de la désertification, et je préfère parler d'évolution sociétale. Parmi les solutions avancées, l'enseignement initial me semble primordial. Il faut imposer l'enseignement de la médecine générale avec des professeurs titulaires de chaire universitaire. Il faut également être très attentifs aux conditions du tutorat, car l'accueil des étudiants par des médecins généralistes représente pour ces derniers un coût en temps et un investissement. Il est également nécessaire de voir avec l'ensemble des professions paramédicales comment coordonner et définir le niveau d'intervention de...

alors même qu'il peut y avoir des documents partagés par l'ensemble des acteurs du monde de l'entreprise, y compris l'employeur, concernant les conditions de travail. Il faut dissocier les deux. Au vu de cet amendement et d'un amendement du Gouvernement qui prévoit une relation hiérarchique entre l'employeur et le médecin du travail, nous avons toutes les raisons de nous inquiéter. (L'amendement n° 54 n'est pas adopté.)

...ogations des professions de santé et de la population ? En juin, on a annoncé qu'à la moindre suspicion de grippe A(H1N1), il fallait envoyer le patient à l'hôpital, puis, du jour au lendemain, ces consignes ont été retirées. La question de la participation de la communauté soignante ne se posait pas uniquement pour la vaccination, mais aussi pour l'information de la population. On a dit que les médecins généralistes n'étaient pas là pour vacciner. Certes, et comme vous l'avez souligné, la moitié d'entre eux ne le souhaitaient pas. Reste qu'ils sont tout de même les mieux placés pour diffuser un message sanitaire auprès de nos concitoyens. Bien sûr, c'est au Gouvernement d'assumer ses responsabilités. Certaines décisions relèvent de son pouvoir régalien. Mais comment, dans le respect de la libe...

Je remercie Mme la ministre de la façon dont elle a interprété ma question qui, bien évidemment, s'agissant des généralistes, ne visait pas leurs seules relations avec la patientèle mais, beaucoup plus largement, leur rôle de médecins de prévention. Ne pensez-vous pas, tout de même, que le conseil de l'ordre soit la structure ad hoc pour informer les médecins et un certain nombre de professions paramédicales ? Par ailleurs, les mutuelles avaient été sollicitées pour contribuer à la prise en charge financière de la vaccination et de cette pandémie. Où en est-on, compte tenu du coût bien moindre de cette prise en charge ? Les ...

Ne pensez-vous pas que si les médecins généralistes avaient été associés, non seulement à la vaccination, mais également à l'information et à la communication, le poids des lobbies aurait été moins important ?

Ma qualité de médecin me pousse à réagir à vos propos. Même si les médecins ont été exclus du dispositif parce qu'on estimait que, dans une pandémie planétaire, ils avaient mieux à faire que de s'occuper de médiation, d'information et de communication sur la vaccination, comment pouvez-vous leur demander d'être vertueux quand ils étaient mis de côté et considérés comme quantités négligeables alors qu'ils sont un maill...

A-t-on une idée du nombre de personnes atteintes par la grippe A (H1N1) ? Alors que l'on avait sorti l'arme nucléaire pour faire le diagnostic obligatoire de cette grippe, les médecins se sont vus, du jour au lendemain, quasiment interdire de faire ce diagnostic. Pourquoi ? Le diagnostic différentiel des symptômes d'une grippe A (H1N1) et d'une grippe saisonnière n'étant pas des plus faciles, comment expliquer la prescription du Tamiflu, dont on sait le peu d'efficacité pour les grippes saisonnières ?