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Les amendements de Jean-Marie Le Guen pour ce dossier

335 interventions trouvées.

Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, nous en arrivons donc à la conclusion d'un chemin parlementaire qui fut long et chaotique c'est le moins que l'on puisse dire. Il a suscité l'incompréhension profonde de beaucoup de professionnels de santé, dans le monde hospitalier comme dans la médecine ambulatoire. Mais, avant...

Il a prétendu à un moment parler au nom des professionnels de santé, alors même qu'il s'apprête à les abandonner après s'être longtemps targué de les défendre. À moins que ne survienne la surprise extraordinaire qu'évoquait notre collègue Préel,

le groupe UMP s'apprête à faire fi de la préoccupation qui était la sienne. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Pas tous, chers collègues, apparemment Chacun se souvient en effet d'échanges houleux en première lecture dans cet hémicycle, puis de débats pour le moins difficiles au Sénat, avec l'adoption d'amendements importants,...

Je conclus, monsieur le président. Tout à l'heure, lors d'une audition en commission, le président Séguin a avancé des chiffres abominables concernant les déficits publics, notamment celui de la sécurité sociale. Or, mes chers collègues, la baisse de la TVA sur la restauration va priver les caisses de l'État d'une somme équivalente à trois foi...

Je profiterai de cette occasion pour répondre à Mme la ministre, qui n'a pas vraiment compris nos critiques ni complètement levé nos inquiétudes. La priorité des priorités n'est pas, pour nous, de rassurer les détenteurs de capitaux des laboratoires de biologie. Ce ne devrait pas être non plus le souci majeur du Gouvernement. Or vous avez beauc...

Eh oui ! On a bien compris que tel était l'objet de ces dispositions. Nous, nous ne sommes pas contre les riches, ni contre les petits, ni contre les gros. Nous sommes pour la justice et, en l'occurrence, nous voulons surtout que les choses fonctionnent bien pour les patients, car c'est toujours leur intérêt qui devrait nous guider.

Madame la ministre, je n'ai pas tellement noté cette préoccupation dans vos propos, même s'ils marquent une évolution sensible par rapport au texte initial (« Ah ! » sur les bancs du groupe UMP), dans le sens de la défense des petits riches. Certes, nous partageons votre empathie, mais le fait que les petits riches aient de l'avenir et puissent...

Il est vrai qu'en matière de nationalisation, cette majorité est en train de battre tous les records. Je ne sais si elle s'en targue sur le plan idéologique. Chers collègues, ne faites pas pour autant de nous les grands capitalistes qui ont introduit le ver dans le fruit.

Voilà un amendement ruisselant de bonnes intentions Mais si l'on se penche plus précisément sur les difficultés que connaissent nos concitoyens en matière d'accès aux soins, on se rend compte qu'il est ciblé à côté de la plaque et rédigé de telle façon que la proposition coûte le moins cher possible à la collectivité publique. Le problème de ...

Ainsi, donc, madame la ministre, c'est cela que vous vouliez démontrer ! Nous sommes loin de l'efficacité du système de santé et proches des petits riches.

Au fur et à mesure que vous creusez le trou de la sécurité sociale par le biais des franchises, notamment, et des déremboursements de médicaments concernant, en particulier, les personnes âgées

vous distribuez quelques piécettes pour combler le trou que vous avez vous-mêmes creusé ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.) La plupart des personnes âgées concernées sont souvent en affections de longue durée et prises en charge, à ce titre, à 100 %.

La protection sociale complémentaire des personnes âgées de plus de cinquante ou de plus de soixante ans dépend en fait de la nature des contraintes des contrats auxquels ils souscrivent lorsqu'ils sont en activité. Ce n'est pas en distribuant quelques piécettes pour aider à s'acheter à un contrat qui coûtera très cher car il coûte effective...

Que nos collègues qui militent contre l'industrialisation du capital aillent au bout de leur raisonnement. Deux ou trois grandes firmes peuvent fort bien assurer demain des prélèvements de proximité, et cette idée de proximité et de maillage des territoires est un faux argument. La vraie question concerne la « remédicalisation » de la biologie.

Je ne dis pas que cela soit facile, mais il s'agit du coeur du problème, car, je l'ai dit, pour ce qui concerne la production de soins de qualité, vous n'avez pas beaucoup d'arguments. La recherche de cette qualité pousse d'ailleurs à l'industrialisation et à la concentration du capital. D'autre part, vos marges de manoeuvre sont limitées en la...

Vous avez raison, madame la ministre. D'ailleurs, la réflexion est mieux engagée pour ce qui concerne la pharmacie que la biologie. Efforçons-nous donc de « remédicaliser » la biologie plutôt que de combattre l'industrialisation, laquelle est inhérente au progrès technique. À moins que la recherche de la performance ne nous intéresse plus, mai...

sans exiger, de l'autre, une efficience maximum en matière de soins complémentaires. La financiarisation des modes de production devrait enfin nous permettre d'être plus exigeants sur les tarifs, car nous avons bien vu, avec la mise en place de la T2A, que les cliniques qui ont profité de l'industrialisation des soins ont aussi profité d'ava...

J'ai noté la manière dont, dans sa seconde intervention, le président de la commission a rectifié les termes qu'il avait précédemment employés. Soyons parfaitement clairs : nous pouvons discuter du niveau de dépenses sociales dans notre pays, mais il s'agit d'un autre débat. L'objet de votre intervention d'où ma réaction était le niveau de ...

Or affirmer que notre taux de couverture des dépenses de l'assurance maladie est le plus élevé au monde est inexact.

Non, monsieur, mais au Danemark, à la Suède ou à la Grande-Bretagne, par exemple ! Et je vous demande simplement de citer avec exactitude les chiffres fournis par les comparaisons internationales. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Par ailleurs, notre collègue Lemorton a raison de dire que le maintien du niveau de prise en charge de l...